"Nous devrions toujours nous attacher à rendre notre entourage heureux, mais encore faut-il pour cela être heureux soi-même. Et là commence une longue quête d'introspection. En effet, l'auto-analyse est indispensable à celui et celle qui veut évoluer. Si une personne ne peut réfléchir objectivement (et sans culpabilité) sur ses erreurs et
leurs effets sur son entourage, et bien cette dernière ne peut s'épanouir, et entraîner positivement son entourage dans cette démarche. Pour cela, il est important de connaître les mécanismes qui nous entraînent (et les autres avec) dans la souffrance. Nous avons tous le droit d'être heureux, quelque soient nos erreurs et nos fautes, passées ou présentes. Mais pour cela, il nous faut aller en nous-même, et en devenir le maître !"
Peurs
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Description :
J'ai peur de tout, d'être agressé, d'être cambriolé, de mourir, de manquer d'argent, d'être trompé, etc.
En situation :
Les peurs sont nombreuses dans un être humain, et ces dernières ne servent hélas à rien, de par le fait qu'il advient ce qui doit advenir. Cette phrase qui peut paraître bien simpliste est néanmoins une réalité, de par notre karma, et d'autre part pour nous enrichir d'expériences dont nous avons besoin. Ces dernières sont parfois très dures, et il
est bien difficile sur le moment d'en comprendre le sens. Mais chaque expérience est faite pour nous renforcer, et comme le dit cette maxime : "Ce qui ne te tue pas te rend plus fort !". Même si une expérience m'affaiblit sur le moment (ou pour longtemps), finalement, cette dernière finira un jour par me servir et bénéficier à autrui.
D'autre part, ce n'est pas le fait d'avoir peur de quelque chose qui changera quoi que ce soit, mais simplement mon attitude qui pourra éviter que cela se produise. Par exemple, je peux avoir peur d'être trompé, mais je le serais assurément si mon attitude envers ma partenaire manque d'attention et d'amour.
Je peux également attirer par mes peurs exactement la situation que je projette dans mon esprit. Et je ne dis pas cela pour que mes peurs soient encore plus fortes, mais tout simplement pour que je les abandonne !
La juste attitude se trouve certainement dans la voie du milieu : "Je n'ai peur de rien car ma foi en la vie est grande, mais néanmoins j'attache mon chameau si je dois le quitter, de façon à ne pas provoquer, et à toujours rester humble".
La voie spirituelle (lorsqu'elle est vécue d'une façon tolérante et généreuse) aide grandement à transcender nos peurs, pour la bonne raison que le fait d'avoir une ligne directrice dans sa vie nous donne le sentiment de ne plus être égaré.
Possessif (être)
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Description :
Je suis possessif envers la personne que j'aime, envers mes enfants ou mes amis, mais finalement mon attitude est-elle vraiment de l'amour ?
En situation :
Il me faut comprendre que personne n'appartient à personne. Plus mon attitude envers ma femme ou ceux que j'aime va être étouffante, plus ceux-ci voudront prendre le large !
Et qu'est-ce que l'amour véritable ? Etre conscient des besoins de l'autre, plutôt que de me se centrer toujours sur mes propres besoins. Quelqu'un qui a trouvé son centre intérieur et qui s'aime ne souffre pas de possessivité envers autrui : il est souvent indépendant et offre la même liberté aux autres. Son raisonnement lui fera également comprendre
que le véritable amour se trouve dans le respect de l'espace vital de l'autre, afin que ce dernier puisse s'épanouir comme une fleur.
Il me faut m'aimer davantage pour que je puisse aimer l'autre comme il le mérite. Plus je vais accorder ma confiance en ma partenaire et en ceux que j'aime, et plus ces derniers vont naturellement le ressentir, et ainsi en retour me manifester leur amour... plutôt que leur agacement.
En effet, cette façon que j'ai d'aimer les autres peut les inciter justement à repousser cette forme d'amour, car cette dernière signifie : "Tu m'appartiens !". Une personne "aimé" de cette façon ne peut que se rebeller à un moment ou à un autre, et à juste raison, car elle n'est la "chose" de personne.
Je prends donc la décision aujourd'hui de respecter l'espace vital de ceux que j'aime véritablement, afin que ces derniers puissent s'épanouir. Et je m'aperçois soudainement de la paix relationnelle qui résulte de cette attitude, qui est la plus belle façon d'aimer.
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