Gouverner un pays :
Voilà bien un exercice délicat, tant les oppositions d'idées, au sein même d'un parti, sont nombreuses. Si les divergences d'idées peuvent faire avancer des projets, elles peuvent aussi les détruire, si les compromis et l'idée d'unité ne triomphent pas. A ce propos, les idées devraient toujours être construites autour de l'intérêt général. Une personne
politique devrait en effet toujours surveiller si ce qu'elle exprime ne sert pas ses propres intérêts, ou celui d'un groupe, mais celui de la communauté. C'est le vrai sens et l'utilité de la politique.
Le quatrième pouvoir :
Les médias peuvent autant appuyer un pouvoir, que servir de contre-pouvoir. Leur influence est grande auprès du peuple, pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. En effet, dans certaines affaires, certains médias jugent à mon sens un peu trop vite une situation ou une personne pour des faits qui ne sont pas encore prouvés, et ainsi expose
les personnes concernées. Mais les médias ont aussi le bénéfice de pousser de plus en plus les politiques à faire preuve de transparence, du moins lorsqu'ils ne sont pas sous influence, ce qui me semble de plus en plus rare. Il est également juste de noter que les grandes entreprises internationales ont pris en grande partie le pouvoir aujourd'hui dans le monde, et l'on peut se demander objectivement qui gouverne réellement.
Les débats politiques :
La reconnaissance des idées des autres est plutôt inexistante au sein des débats politiques. Chacun est convaincu du bien-fondé de ses idées, et finalement personne ne "s'entend". Cela est comme un couple qui se dispute : chaque partie exprime son mécontentement et ses idées sans aucune écoute de l'autre. Ainsi, les deux trains se croisent
sans prendre le temps de s'arrêter, et peut-être de se comprendre parfois. Peut-on dire qu'il y a débat dans cette attitude ? Je ne le pense pas. Mais cela serait certainement dangereux pour un personnage politique de reconnaître la bonne idée d'un opposant, et cela pour deux raisons : la personne qui reçoit le compliment pourrait profiter de l'avantage qui lui est donné, et celui qui accorde ce compliment se voir désavoué par ses confrères. Ainsi, cette peur respective provoque des débats souvent improductifs.
Je pense pourtant que cela serait parfois profitable à tous d'aller dans le sens de l'unité sur certaines idées, plutôt que de s'opposer systématiquement.
Un petit mot sur l'assemblée nationale :
J'ai souvent constaté le brouhaha qui règne autour de propositions de lois ou d'idées, que proposent les ministres ou les députés d'un parti au sein de l'assemblée nationale. La réaction de l'opposition est immédiate : la parole de celui qui s'exprime est coupée brutalement, colère, réactions émotionnelles fortes, etc. Je ne pense pas que cela soit
positivement représentatif, et surtout constructif, sans néanmoins vouloir juger ces personnes qui peuvent faire un travail tout à fait honorable pour leur pays.
D'un point de vue spirituel :
Si le monde était spirituel, il n'y aurait qu'un seul "pouvoir" unifié. Les partis n'auraient aucun lieu d'exister, puisqu'il n'y aurait pas d'oppositions d'idées. Chaque personne vivrait dans le coeur de son Divin Père, où seuls l'amour, la bonté et l'esprit de partage régneraient. Dans ce cadre utopique aujourd'hui, la discorde serait
inexistante. Je pense qu'il y a peu de personnes actuellement, même s'il en existe fort heureusement, qui sont réellement dénués d'intérêt personnel, que cela soit dans la politique, ou dans tous les domaines de la vie publique. Il y a souvent un désir plus ou moins subtil de pouvoir sur autrui, qui peut gâcher de bonnes initiatives. Les personnes désintéressées et généreuses sont encore trop rares, et c'est pour cela que le désordre règne dans le monde. Le principe même de l'argent, qui n'est pas sale en lui-même,
s'il était distribué équitablement, corrompt la plupart du temps les personnes, les groupes, les gouvernements, les industries, et crée la frustration et la division, plutôt que l'unité et le partage. L'individualité prend souvent le dessus sur l'intérêt général. Lorsque chacun prendra conscience que servir l'intérêt général, c'est apporter le bien-être et la plénitude aux autres, et ainsi assurer son propre bien-être en retour, et bien le monde aura assurément fait un grand pas vers la Lumière.
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