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"Et si..."
Ecriture spontanée.
"Mais qui est cet inconnu, si beau, si merveilleux, qui me regarde dans le miroir chaque matin de ma vie ? Est-ce vraiment le reflet de ce visage qui me dévisage, ou quelque chose de plus étincelant, de plus éclatant, qui se cache, mais aussi se montre à chaque instant ?"
Et si... Vous n'existiez pas ici, Que seule votre localisation physique vous le faisait croire. Le reflet de votre miroir est un fantôme, Le reflet de ce que vous croyez être est fumée, Vous n'êtes pas ici, vous êtes ailleurs, Vous n'avez jamais mis le pied sur cette Terre, Votre corps de Lumière vous attend patiemment, Ce qui brille n'est pas ce que vous croyez, Ce qui brille est ce que vous avez oublié, Beaucoup donnent de l'importance au périssable, Et passent à côté de ce qui est éternel, Etincelle de leurs coeurs éteints, Qui ne demande qu'à jaillir chaque matin. Ce qui ne se voit pas ne demande qu'à s'afficher, Ce qui ne s'entend pas est pourtant omniprésent, De corps en corps je ne vis mais je rêve, De corps en corps, je me meurs sans renaître, Si mon coeur reste fermé à ma réelle identité.
Et si... Le monde dans lequel je vis n'était qu'un programme, Une formule algorithmique donnée par le Divin Père, A ses enfants qui ont souhaité expérimenter sans lui, A ses enfants que seule la chair intéressait. Mais la Flamme Originelle demeure, La seule filiation que le Divin a laissé dans chaque coeur, La seule trace d'une invitation au retour, Afin que chacun puisse se souvenir s'il le désire, Que le Divin Père nous invite à chaque instant, Si seulement nous lui accordons notre regard d'enfant émerveillé, Devant tant de grandeur et de beauté. Ses Bras grands ouverts ne se sont jamais fermés, Son amour immuable pour chacun d'entre nous étant infini.
Et si... Parfois j'ai le sentiment que l'univers est immense, Lorsque je regarde les étoiles qui dansent, Mais l'univers que mes yeux observent est minuscule, Il n'est que le reflet de mon désir de beauté et de grandeur, superposé à mes yeux pour engendrer cette étincelle de vérité, Que mon âme perdue aspire à redécouvrir, Avant de mourir pour encore renaître dans un corps, Car même si la vie physique existe pour nous éveiller, La mort est le début de la Vie pour celui qui a vécu dans l'amour, Dans la compassion, la bonté et la noblesse de caractère, Celui qui n'a vécu que pour servir, que pour aimer, que pour donner, Celui qui est tout petit dans ce monde, mais si grand dans son coeur. Il est ainsi possible d'être riche d'argent et riche de coeur, Pauvre d'argent mais riche de coeur, Riche d'argent mais pauvre de coeur, Et aussi pauvre d'argent et pauvre de coeur. La vraie pauvreté et la vraie richesse sont ainsi dévoilées, A chaque transition de l'état physique vers l'état de Conscience unifié, Ou seule la Lumière est mesurée, Sans jugement, mais conditionnant notre vie future, A nouveau matérielle ou immatérielle. Chacun de nos actes et de nos mots devient notre demain, Heureux celui qui s'est décidé à aimer, aimer et encore aimer, Sans préjugés, sans avis, sans conditions, Heureux celui qui s'entête à aimer, Car celui-là entrera assurément dans la Lumière de Dieu qui ne faillit jamais.
Et si... Je ne faisais qu'essayer de me convaincre que je vis, Je me débats pour montrer que j'existe, Je mets toute mon énergie pour briller de mille feux, Mais ce Feu Sacré est derrière la montagne de mes désirs, Ce feu sacré est derrière le voile qui m'encombre, Ce feu d'amour ardent m'appelle derrière ces décombres, Et ainsi je crois respirer de l'air et boire à la fontaine, Mais je ne respire et je ne bois qu'une formule, Je suis enfermé dans une bulle, Ma Mère la Terre a façonné mon corps, Mon Père y a insuflé la vie matérielle, Juste pour comprendre, juste pour que je m'éveille, Vers un chemin fait de merveilles, Vers une Lumière transcendante, Qui me montre maintenant que le temps est venu si je le souhaite. La racine a ainsi engendré la tige, La tige a enfanté la fleur, Et la fleur a fait naître le parfum de mon essence véritable, Voici, aujourd'hui, je suis né de nouveau.
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Copyright © 2008 / 2009 - Chris Montclar - Reproductions des textes et des images interdits |
