Les cosmétiques, bio c'est mieux...
Les cosmétiques industriels contiennent pratiquement tous des substances toxiques pour l'organisme. A ce niveau encore, tout comme la nourriture industrielle, l'argent, et donc la rentabilité, passe au dessus de la santé publique. Je vous invite à lire ces articles ci-dessous, très informatif sur les constituants des produits que la
plupart des personnes mettent sur leur peau.
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Et vous savez, chers lecteurs(trices), lorsque vous voyez une marque industrielle annoncée fièrement sur son emballage : "Sans paraben". Ne croyez pas là à une prise de conscience éthique et respectueuse de votre santé, mais simplement que la pression d'associations, d'organismes de santé, et autres contradicteurs, ont gagné une petite
victoire, qui force le groupe en question à changer la composition de son produit. D'autre part, si le produit n'est plus rentable avec telle composition parce qu'elle est dénoncée néfaste, et bien l'industriel à tout intérêt a en changer la formule, car elle n'aura plus de crédit au yeux des consommateurs. Ainsi, il n'y a pas de bons sentiments dans la finance, juste des chiffres. A noter également qu'un cosmétique industriel qui ne contient pas de paraben contient de toute façon d'autres produits toxiques,
et de plus, est largement testé la plupart du temps sur les animaux, dans des conditions de souffrance bien souvent déplorables !
Le paraben
A l'état naturel, les parabens existent dans certains fruits ou légumes, mais quand on parle de Parabens dans les cométiques ou les médicaments, ils sont rarement d'origine naturelle mais plutôt de synthèses, les plus communs étant le méthylparaben, l'éthylparaben, le propylparaben et le butylparaben. Les parabens sont des conservateurs
controversés. Pourtant, au départ, ils sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs, les formaldhéïdes, jugés dangereux, et dont l'usage est aujourd'hui limité aux vernis à ongles.
Les esters de l'acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.
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Les parabens présentent une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite), mais les parabens sont métabolisés (c'est-à-dire le fait qu'on puisse les retrouver dans l'organisme) peut être considéré comme inquiétant en soi.
Plusieurs études réalisées in vitro et in vivo ont montré que les parabens exerçaient une activité oestrogénique faible. Une étude récente suggère l'accumulation des parabens dans le tissu mammaire cancéreux.
L'auteur émet l'hypothèse d'une relation entre la présence de parabens, dans le tissu mammaire, leur activité oestrogénique et l'induction de cancer du sein.
L'accumulation potentielle des parabens dans le tissu mammaire, liée à l'utilisation de produits contenant des parabens, et l'implication éventuelle des parabens dans la survenue du cancer du sein ne doivent pas être négligées.
C'est pourquoi l'Afssaps poursuit une veille scientifique et technique dans le cadre de ses missions de sécurité sanitaire et met en place un groupe de travail sur ce sujet.
Le Paraben n'est pas le seul ingrédient "à risque" que l'on retrouve dans la plupart des cosmétiques du marché. De nombreuses pubs commencent à être diffusées avec comme slogan "SANS PARABEN" mais ne vous y trompez pas, le fait de supprimer cet ingrédient ne rend pas le produit plus "acceptable".
De nombreux autres ingrédients sont également employés dans la cosmétique traditionnelle et qui peuvent être plus "dangereux" (voir les substances à risque plus bas, ou le guide de Greenpeace par exemple).
La pétrochimie est-elle indispensable ?
Oui et non, s''il y a des secteurs, ou actuellement il est très difficile de s'en passer, comme les produits plastiques, il ne faut pas oublier qu'en 1950, les produits consommables (hors plastique) issus de la pétrochimie atteignaient seulement 1.5 millions de tonnes dans le monde, alors qu'en 2000, on en a produit 52 millions de tonnes,
cela veut il dire qu'avant
1950, on n'avait pas de cosmétique, de produits d'entretien, de parfums, etc., car ils étaient fabriqués avec des matières premières d'origine naturelle.
Il ne faut pas se cacher la face, les produits naturels sont plus chers que ceux d'origine pétrolière, et il n'est donc pas toujours évident d'accepter de dépenser plus, à chacun de nous de voir où est son intérêt sur sa santé, et celui de l'environnement.
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Pour ceux qui décident d'essayer, il ne faut pas se tromper sur les produits, de nombreuses marques revendiquent à coup de publicité le naturel de leurs produits, mais seul le logo Nature et Progrès (N&P) ou Cosmébio pour la France, et BDIH pour l'Allemagne, vous garantit que vous n'aurez pas de sous-produits pétroliers dans la composition de
votre cosmétique.
(Pour les produits d'entretien en plus de N&P vous avez maintenant le logo Ecocert contrôle.)
A la question, la pétrochimie est elle indispensable ? nous répondons : NON
On sait maintenant faire d'excellents produits à partir exclusivement de plantes, mais c'est exact que cela coûte plus cher, et donc beaucoup moins rentable pour le fabricant qui doit payer sa publicité et autres dépenses !
Les substances à risques
Les dangers vont de la simple irritation au risque de cancer !
Les huiles minérales : Les paraffines dérivées du pétrole sont très avantageuses pour l'industrie cosmétique. Elles sont à la fois simples à travailler et très bon marché, par contre ces huiles artificielles empêchent la peau de respirer.
Ces huiles minérales comme la Paraffinum liquidum sont composées de chaînes d'hydrocarbures qui ne peuvent pas être métabolisées par l'organisme.
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Le Dr Allan H. Conney (Chercheur à l'université Rutgers au New Jerseya), en procédant à des essais sur des crèmes contenant du sodium lauryl sulfate et de l'huile minérale, à découvert que les souris sur lesquelles on avait appliqué cette crème ont développé des cancers, contrairement aux autres. Il est vrai que les souris ne sont pas des humains,
mais la prudence
s'impose quand même !
Les huiles et cires de silicone : Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans une multitude de produits. La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules
de protection de la peau, de soins capillaires et
de rouges à lèvres.
On trouve aussi la Cetyl dimethicone copolyol, la Phenyl trimethicone, la Stearyl dimethicone. Les huiles de silicone sont douces et s'étalent bien sur la peau, encore faut il qu'elles soient de bonne qualité.
Elles sont de loin préférables aux huiles minérales, mais elles ont un grave inconvénient, elles sont très peu biodégradables et nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé. Par ailleurs, dans les shampooings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.
Les SLS, comme Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate agressifs pour les muqueuses, responsables d'irritations cutanées et allergiques au niveau de la peau, des yeux et de muqueuses.
Les polyéthylenglycols (PEG) dont l'obtention se fait à partir de gaz et de manipulations extrêmement dangereux. En outre, ils augmenteraient le phénomène de boutons et points noirs.
Les monoéthanolamine, diéthanolamine et triéthanolamine (MEA , DEA et TEA) qui peuvent déclencher l'apparition de nitrosamines (cancérigènes).
le National Toxicology Program (NTP) a récemment constaté que l'application répétée de diéthanolamine (DEA), ou son dérivé d'acide gras cocamide-DEA, sur la peau de souris a engendré des cancers du foie et du rein !
Le NTP a également souligné que la DEA est facilement absorbée par la peau et s'accumule dans les organes, tel que le cerveau, où elle induit des effets toxiques chroniques.
De fortes concentrations d'agent moussant à base de DEA sont couramment utilisés dans une large gamme de cosmétiques et de toilette, des shampoings, les teintures capillaires, des lotions, des crèmes, des liquides vaisselle... Utiliser régulièrement ces produits pose ainsi clairement les principaux risques de cancer inévitable pour la grande majorité
des consommateurs
en particulier les nourrissons et jeunes enfants !
Le DEA peut également réagir avec d'autres ingrédients contenus dans la formule du cosmétique pour former un agent cancérigène très puissant appelé nitrosodiéthanolamine (AEDN).
L'AEDN est facilement absorbé par la peau et pourrait engendrer des cancers de l'estomac, de l'oesophage, du foie et de la vessie.
Le CIRC (Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer) et le National Toxicology Program recommandent que AEDN soit traitée comme s'il s'agissait d'un agent cancérigène chez l'homme.
Afin d'être sûr que votre cosmétique ne contient pas de AEDN, évitez ceux qui contiennent du DEA !
BHT et BHA : Antioxydants. En haute dose, ils ont des effets cancérigènes sur l'estomac (d'où leur interdiction dans les produits alimentaires).
Composés organo-halogénés : l'halogénation consiste à introduire dans les molécules du chlore, du brome ou de l'iode. Signe d'un conservateur de synthèse. Ils ont un potentiel allergène et sont hautement réactifs. S'ils se fixent dans les tissus, ils peuvent
s'y décomposer, se fixer et les endommager.
Formaldéhydes : Substance cancérigène. C'est un conservateur qui, à présent, a été remplacé dans bon nombre de formulations.
Le formaldéhyde est un gaz à température ambiante, mais il est utilisé en solution aqueuse. Il est connu sous diverses autres appellations: Formol, Formalin, Formic aldehyde, Paraform, Methanal, Methyl aldehyde, Methylene oxide, Oxymethylene, Oxomethane.
C'est en effet un fort allergène (classe A selon le DIMDI). Cependant d'autres conservateurs peuvent libérer du formaldéhyde.
D'après la directive cosmétique : "Tous les produits finis contenant du formaldéhyde ou des substances libérant du formaldéhyde, doivent reprendre obligatoirement sur l'étiquetage la mention «contient du formaldéhyde», dans la mesure où la concentration en formaldéhyde dans le produit fini dépasse 0,05 %."
En tant que conservateur, le Formaldéhyde est interdit dans les aérosols, et sa concentration ne doit pas dépasser 0,2% sauf pour les produits pour hygiène buccale : 0,1%. Cependant, dans les produits pour durcir les ongles, sa concentration est autorisée jusqu'à 5%.
Séparateurs de formaldéhydes : Formaldéhyde, DMDM hydantoïne, bronopol. Substances capables de dénaturer des protéines.
Nitrosamines : Pénètrent par l'intermédiaire de matières premières souillées. Cancérigènes !
EDTA et Etidronic acid : Elles ont la propriété de se fixer et sont donc critiques du point de vue toxicologiques.
Composés musqués : Ces substances odorantes artificielles très stables se fixent dans les tissus. Elles sont cancérigènes !
Substances obtenues à partir de PEG et de PPG : Elles ont la consistance d'un liquide ou d'une cire. Obtenus à partir de gaz de combat, extrêmement réactifs et particulièrement toxiques.
Sels d'aluminium : Employés dans les déodorants. Il peut en résulter des réactions inflammatoires. Les glandes sudoripares peuvent être endommagées par une utilisation
répétée. Les recherches en cours en font un ingrédient
polémique car ils pourraient se fixer dans certains organes, dont le cerveau.
Le triclosan est un produit chloré hautement réactif. Bactéricide, il peut empêcher le bon fonctionnement du foie. Il est souvent souillé par la dioxine, très dangereuse, même en quantité infime.
Colorants cosmétiques et colorants pour cheveux : Des chercheurs américains ont constaté que l'utilisation de colorants pour les cheveux multipliait par cinq le risque de cancer du sein !
Amines aromatiques : Substances de base des colorants d'oxydation. Substances toxiques qui peuvent être absorbées par la peau.
Colorants azoïques : Colorants à base de goudron synthétique avec des groupes amino, particulièrement critiques sur le plan toxicologique.
Les quats et polyquats (INCI : Quaternium plus un chiffre) : Employés comme antistatique. Couramment utilisés : CTAC (Cetyl trimethyl ammonium chlorure) et le DSDMAC (Quaternium 5). Biodédradable mais léger effet irritant sur la peau.
Le benzoate de sodium (Sodium Benzoate) De formule chimique (Na+ + C6H5COO-), Le benzoate de sodium est le sel de sodium de l'acide benzoïque. Le sodium benzoate se retrouve à l'état naturel dans certains fruits comme les canneberges, les airelles ou certaines
prunes, pruneaux, cannelle et clous de girofle.
Il est fréquemment utilisé comme conservateur (Additif luttant contre la prolification bactérienne) dans l'industrie agro-alimentaire (boissons sucrées, confitures allégées, chewing-gum, crevettes cuites, vins...) sous la référence code E211.
On retrouve également Le sodium benzoate dans de nombreux médicaments en raison de ses propriétés (antiseptique, antifongique, expectorant) mais aussi dans les produits cosmétiques Bio puisque c'est un des rares conservateur autorisé avec entre autre La vitamine E, les alcools et certaines huiles essentielles.
Le sodium benzoate peut être d'origine végétale ou synthétisé à partir de l'acide benzoïque.
Les substances naturelles
Utilisez de préférence des cosmétiques utilisant des produits naturels tel que :
> Les huiles, beurres, graisses et cires végétales.
> Les eaux florales, hydrolats, infusions florales.
> Les huiles essentielles.
> Les argiles.
> Les algues.
> Les alcools et acides gras. Cetyl alcohol, Behenyl alcohol, Stearyl alcohol
ou Myristil alcohol, Lauric acid, Stearic acid, Myristic acid, Palmitic acid.
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> Les gélifiants : farine de Guar, la farine de noyau de caroube, la gomme arabique, l'agar-agar, les algines
et l'amidon de pomme de terre, de riz ou de blé.
> Les tensioactifs naturels : le laurylsulfate et le disodium-laureth-sulfate tirés de l'huile de coco ou de
palme, la bétaïne (composant du beurre de coco).
Source des articles sur les cosmétiques : penntybio.com
Plusieurs produits courants
Extrait de chemical world :
Mascara : Il contient principalement de l'eau, ainsi que des agents liants, épaississants et émulsifiants, des contrôleurs d'acidité, des modificateurs de texture, des produits chimiques qui empêchent le dessèchement, et des conservateurs, comme les
parabens. En 1998, des chercheurs de l'Université de Brunel ont
publié un document montrant que les parabens imitent les oestrogènes et citent : "Étant donné leur utilisation dans un large éventail de préparations disponibles sur le marché, nous suggérons que la sécurité de ces produits chimiques devraient être réévaluées. Mais l'Association européenne de cosmétiques et de Parfumerie indique qu'elle possède des données prouvant que les parabens ne pénètrent pas dans la circulation sanguine.
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Baume à lèvres : Le parfum est parmi les 10 ingrédients cités par Womens Environmental Network. Mais cette appellation de "parfum" est un terme fourre-tout pour des centaines de produits chimiques, dont 24 ont été identifiés comme étant une cause fréquente
d'allergies par le Comité scientifique de l'Union
européenne sur les cosmétiques et produits non alimentaires. Malgré cela, les produits chimiques contenus dans l'indication « Parfum » n'ont pas à être étiquetés, et il n'y a donc aucun moyen de connaître la composition complète de votre maquillage. "C'est le brouillard !", déclare Matthew Wilkinson, militant de la santé pour le WWF.
Fard à joues : « Make-up » ou fard à joues, est l'un des cosmétiques les plus sur pour l'instant. "Il y a très peu de preuves que c'est vraiment dangereux", dit le Dr Stephen Antczak, co-auteur de Cosmetics Unmasked. Mais beaucoup de gens ont des allergies
et quelques sonnettes d'alarme commencent à retentir
! Les fards à joues, par exemple, contiennent généralement du propylène glycol, qui, bien qu'il soit considéré comme sûr pour un usage cosmétique, est utilisé comme antigel !
Crème à raser : En plus des parabènes et de l'alcool, la crème à raser peut contenir une substance appelée diethylhexyl adipate (DEHA). Le DEHA peut irriter la peau et les yeux mais en ingestion elle peut provoquer des problèmes beaucoup plus graves. Des essais
ont démontré que lorsqu'il est ingéré, le DEHA peuvent
provoquer des tumeurs cancéreuses chez les souris et des embryons anormaux chez les rats. L'Institut national américain pour la sécurité et la santé estime que 11.000 travailleurs dans le pays ingèrent par inadvertance du DEHA chaque année, (cosmétiques, ou des aliments contaminés par DEHA dans son emballage).
Dentifrice : Le Fluor rend les dents plus résistantes à la carie dentaire, mais peut être nocifs à forte dose. Les bébés et les jeunes enfants sont les plus exposés dans le cas ou ils avalent le dentifrice. La plupart d'entre eux n'ingèrent rarement plus de 2
mg par jour, mais des études en Afrique, en Inde et
en
Chine, où il y a beaucoup de fluor dans l'eau naturelle, montrent que plus de 6 mg de fluor par jour peut conduire à une maladie, qui peut rendre les os plus fragiles. Les bébés nourris au lait maternisé réalisé avec de l'eau fluorée reçoivent 50 à 100 fois plus de fluor que ceux nourris au sein.
Gel douche : Le Laureth sulfate de sodium est ajoutée au gel douche comme base lavante mais il peut irriter la peau et les yeux même à de faibles concentrations. Le Linalol, un parfum ajouté au gel douche, est également un irritant de la peau. Un autre parfum,
la coumarine, est rapidement absorbé par la peau et
dans le corps. Quelques personnes qui ont ingéré de la coumarine ont subi des dommages au foie.
Démaquillant : Le démaquillant est souvent composé d'une multitude d'ingrédients. Le WEN (Womens Environmental Network) a trouvé trois parabens et du propylène glycol dans une marque de lingettes, du "parfum" dans un démaquillant pour les yeux
et, dans une marque de nettoyant visage, du glutaronitrile
méthyldibromo.
Lingettes féminines : Elles contiennent habituellement un agent de conservation appelé BNPD, ou pour lui donner son nom complet, 2-bromo-2-nitro-propane-1 ,3-diol. Bien que relativement inoffensif en soi, lorsqu'il est mélangé avec d'autres composés appelés amines
et les amides, il peut se décomposer et produire
des composés appelés N-nitrosamines, avec des risques de cancer. Pour cette raison, les organismes de régulation américains et européens ont récemment appelé à un durcissement des formulations cosmétiques afin de garantir que ces composés ne soient jamais mélangés !
Ombre à paupières : On dirait une intrigue d'Agatha Christie : "de l'arsenic dans l'ombre à paupières", mais l'Agence de la consommation Finlandaise en a détecté de très petites quantités dans 49 échantillons. En 2001, une équipe à la Dartmouth Medical
School aux Etats-Unis a trouvé qu'une exposition
chronique à de très faibles niveaux d'arsenic peut causer des problèmes hormonaux. D'autres recherches sont en cours.
Shampooing anti-pelliculaire : Les pellicules sont le signe d'une mycose au niveau du cuir chevelu. Pour lutter contre le champignon, divers produits chimiques antifongiques sont ajoutés aux shampooings antipelliculaires, le pyrithione de zinc étant l'un des
plus communs. En contact avec la peau, il provoque peu
ou pas de problèmes, mais à avaler, c'est une autre affaire !
Rouge à lèvres : Cosmétiques très populaires dans la plupart des pays du monde entier. En supposant que vous achetez cinq rouges à lèvres par an entre 16-60 ans, selon WEN, vous allez en avaler 0,9 kg durant votre vie (on absorberait 90% de ce que l'on applique).
Le rouge à lèvres contient généralement de la lanoline,
propylène glycol et butylparaben, et autres conservateurs pour supprimer tous risques d'infection.
Savon : Le propylène glycol est un de ces composants majeurs, il agit comme un solvant pour tous les autres ingrédients. Il est un légèrement irritant et facilement absorbé par la peau. Si de grandes quantités de propylène glycol sont constamment appliqué sur
la peau ou ingéré, il peut agir sur le système nerveux
(nerfs qui constituent le cerveau et la moelle épinière).
Teintures capillaires : Une équipe de l'Université de Californie du Sud a récemment suggéré que certaines femmes étaient plus susceptibles de développer un cancer de la vessie après l'utilisation de teintures capillaires, car leur constitution génétique signifie
qu'elles sont incapables d'éliminer assez rapidement
les carcinogènes !
Source de l'article précédent : guardian.co.uk
Conclusion !
Mes ami(e)s, vous l'aurez compris, lisez la composition avant tout achat de cosmétiques, et éviter autant que possible les produits industriels dangereux, mais privilégiez le bio ! C'est peut-être plus cher, mais votre santé n'est-elle pas votre priorité ?
D'autre part, restez le plus naturelle possible, il n'est pas utile de se tartiner de tous ces artifices pour être aimée ! Sinon, est-ce vraiment de l'Amour que vous recevez d'autrui ?
Un lien intéressant sur la vérité sur les cosmétiques ici.
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