Une alimentation saine, équilibrée et biologique ne nécessite en principe aucune supplémentation en vitamines ou minéraux. Mais hélas, la nourriture produite actuellement, même bio, est bien souvent carencée (manque de maturité des légumes et fruits au moment de la cueillette par exemple, sols pauvres, etc.).
Dans ce cadre, quelques compléments peuvent être nécessaires.
Mais attention, trop de compléments peut également être très toxique !
Les informations ci-dessous ne citent que les sources d'aliments végétaux (site végétalien).
ATTENTION : Ces tableaux ne sont donnés qu'à titre indicatif, et ne doivent pas prendre la place de votre intuition et discernement. Ils peuvent indiquer certaines carences à corriger par les symptômes décrits, mais cela peut être généralement évité
si vous êtes attentif à votre santé.
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Les Vitamines
Il existe deux groupes de vitamines : Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l'eau), et les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses).
1 µg (microgramme - mcg) = un millionième de gramme = 40 UI.
1 mg = un milligramme
AJR = Apport journalier recommandé pour un adulte de 70 kg.
AOJ = Apport optimal journalier
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Vitamine A
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Description :
Nom : rétinol. Liposoluble. AJR = 800 µg.
Beaucoup de végétaux contiennent de la provitamine A (la plus connue étant le carotène), transformé en Rétinol (Vitamine A) par les intestins.
Dans quels aliments ?
Algues, carottes, persil, mâche, poivrons, potiron, Melon, brocolis...
Fruits et légumes verts foncés, oranges ou jaunes.
Bienfaits :
Elle intervient favorablement dans la croissance, la santé de la muqueuse et de la peau, la circulation, l'eczéma, le psoriasis, l'hypertension, les troubles de la vue. Elle a des vertus anti-cancéreuse.
Carence :
Altération de la croissance osseuse, troubles de la vision, cécité, altération de l'émail des dents, problèmes digestifs, faible résistance aux maladies...
Surdose :
La vitamine A (non la provitamine A), est toxique à forte dose (yeux, os, foie, dessèchement de la peau, maux de tête, vomissement...).
Vitamine B1
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Description :
Nom : thiamine. Hydrosoluble. AJR = 1,4 mg.
Métabolisme des glucides (hydrates de carbone). Attention aux consommateurs d'alcool, de café et de thé, car ces aliments ont tendance à empêcher l'assimilation de cette vitamine.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, céréales complètes, graines, légumineuses, noix...
Bienfaits :
La thiamine et indispensable pour maintenir le tonus nerveux.
Carence :
Asthénie, anorexie, amaigrissement, myocardites, palpitations, essoufflements, paresthésies, fatigue, maux de têtes, polynévrites, oedèmes, irritabilité, troubles de la mémoire, impossibilité de se concentrer, béribéri.
Surdose :
Il n'existe pas d'effets néfastes qui seraient dus à une surdose de vitamine B1, mais une prise excessive peut entraîner un effet diurétique.
Vitamine B2
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Description :
Nom : riboflavine. Hydrosoluble. AJR = 1,6 mg.
Métabolisme des protides, des lipides et des glucides. Synthèse des flavines.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, céréales complètes, graines, légumineuses, noix...
Bienfaits :
Transformation de nos aliments en énergie. Facteur de Croissance. Santé de la Peau. En association avec la Vitamine A, la Vitamine B2 est liée au bon fonctionnement du nerf optique et de notre vision.
Carence :
Lésions des lèvres et des muqueuses buccales, inflammation de la langue, lésions des yeux, altération cutanée, altération des cheveux et des ongles.
Surdose :
Il n'existe pas d'effets vraiment dangereux dus à une surdose de vitamine B2, l'excès étant éliminé par les urines, mais une prise excessive peut entraîner des démangeaisons, nausées, faiblesse musculaire
et engourdissement.
Vitamine B3 (PP)
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Description :
Nom : niacine ou
nicotinamide. Hydrosoluble. AJR = 18 mg.
Métabolisme des glucides, lipides et protéines.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, céréales complètes, champignons, légumineuses...
Bienfaits :
Fait baisser le stress après une intervention chirurgicale ou un accident. Dilate les vaisseaux sanguins et fait baisser le taux de triglycérides et de cholestérol du sang. Prévention du diabète type 1. Arthrite...
Carence :
Maladie du cuir chevelu, pellagre.
Surdose :
Dilatation
des
vaisseaux, démangeaisons, tachycardie, hypotension et atteinte du foie.
Vitamine B4
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Description :
Nom : adénine. Hydrosoluble. AJR = 5 mg.
Cette vitamine, peu connue, est une base purique et est commercialisée sous la formule chimique de chloydrate de Aminopurine. C'est la vitamine des leucocytes ou globules blancs.
Dans quels aliments ?
Dans les nourritures riches en protéines, la levure de bière, le thé (sans théine), la betterave...
Bienfaits :
L'adénine stimule la formation des globules blancs polynucléaires. Elle est prescrite pour tous les troubles des globules blancs. De plus elle est utilisé dans la prévention des accidents hématologiques après traitement avec certains médicaments.
Carence :
Les carences en vitamine B4 sont rares et généralement causées par certains médicaments comme les sulfamides.
Vitamine B5
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Description :
Nom : acide pantothénique. Hydrosoluble. AJR = 6 mg.
Métabolisme des glucides, lipides et protéines. Synthèse de certaines hormones.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, céréales complètes, champignons, choux-fleurs, brocolis...
Bienfaits :
Joue un rôle dans la production de certaines hormones et de substances qui régularisent l'activité des nerfs. Antioxydant et utile pour combattre le vieillissement. Neutralise bon nombre de polluants et de toxiques dans les tissus.
Carence :
Asthénie, insomnie, fatigue, état dépressif, infections respiratoires, Troubles gastro-intestinaux, céphalées, sensibilité aux infections, nausées, vomissements, douleurs épigastriques, sensation de picotements, de brûlure ou d'engourdissement, crampes dans les jambes.
Vitamine B6
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Description :
Nom : Pyridoxine. Hydrosoluble. AJR = 2 mg.
Métabolisme des lipides et des acides aminés, synthèse de la vitamine B3.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, maïs, pois chiches, céréales complètes, soja, noix, chou...
Bienfaits :
Active le métabolisme des graisses et des substances protidiques. Elle est essentielle au fonctionnement du système nerveux, elle permet aux nerfs de bien transmettre leur influx. Diurétique qui permet d'éliminer l'eau et les toxines solubles dans l'eau. Participe à la production des anticorps et des globules rouges. La rate et le thymus ont besoin
de vitamine
B6.
Carence :
Lésions cutanées, troubles neurologiques (convulsions), polynévrites, surcharge graisseuse du foie, irritabilité, dépression, confusion, inflammation de la langue (glossite), dermatite séborrhéique, inflammation des commissures des lèvres, anémie sidéroblastique.
Vitamine B8 (H)
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Description :
Nom : biotine. Hydrosoluble. AJR = 150 µg.
Métabolisme des acides gras, glucides et acides aminés, synthèse des vitamines B9 et B12.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, pois sec, carottes, choux-fleurs, champignons...
Bienfaits :
Effet positif sur la peau, l'acné, la séborrhée, protège contre l'eczéma et les inflammations de la peau, renforce la croissance des cheveux, empêche la perte de cheveux, améliore la conversion du glucose en énergie.
Carence :
Troubles digestifs, ataxie, signes cutanés, dermatite, chute des cheveux, des douleurs musculaires, vomissements, fatigue, anorexie, anémie.
Vitamine B9
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Description :
Nom : Acide folique. Hydrosoluble. AJR = 200 µg.
Synthèse des purines, pyrimidines et acides aminés.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, amandes, fraises, framboises, betteraves cuites, choux de Bruxelles cuits, laitue romaine,
lentilles cuites, pois chiches, brocolis.
Bienfaits :
La vitamine B9 participe à la synthèse des protéines, de l'acide nucléique et des globules rouges. De nombreux facteurs peuvent réduire la synthèse de la vitamine B9 dans les intestins ou son assimilation (entre autres : les barbituriques, certaines hormones, les antibiotiques, l'aspirine, l'alcool,...).
Carence :
Troubles digestifs, troubles neurologiques, asthénie, troubles hématologiques, troubles neurologiques, diarrhée, perte d'appétit, perte de poids, inflammation de la langue (glossite), maux de tête,
palpitations cardiaques, irritabilité, changements d'humeur. Une carence grave peut provoquer une anémie mégaloblastique, une altération des muqueuses du col de l'utérus, des intestins, et du vagin (les cellules deviennent malignes), et un retard de croissance. La déficience en acide folique chez la femme enceinte augmente le risque d'avortement ou de malformations, du tube neural notamment. ATTENTION : La pilule contraceptive épuise l'acide folique. Par conséquent, toute femme qui décide d'avoir un enfant devrait
arrêter la contraception au moins six mois avant la conception, pour que le foetus puisse bénéficier d'une quantité suffisante d'acide folique durant les premiers stades de son développement.
Surdose :
Une consommation trop importante de vitamine B9 provoque de l'irritabilité, des insomnies, des convulsions.
Vitamine B10
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Description :
Nom : Acide para-amino-benzoique. Hydrosoluble. AJR : 30 mg.
Synthèse de la vitamine B9 et assimilation de la vitamine B5.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, choux, banane, haricots...
Bienfaits :
La vitamine B10 associée à la vitamine B5, B8 et B9 combat l'apparition des cheveux gris. On l'utilise surtout en dermatologie pour soigner le psoriasis, pour protéger les peaux sensibles aux coups de soleil, contre l'eczéma sec. La pilule, l'alcool et les sulfamides nuisent à la bonne utilisation de la vitamine B10 contenue dans les aliments.
Carence :
Maux de tête répétitifs, constipation, irritabilité, fatigue.
Vitamine B11
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Description :
Nom : Carnitine. Hydrosoluble. AJR : 40 mg.
Cette vitamine peu connue est essentiellement un stimulant de l'appétit.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, pain complet...
Bienfaits :
Effet possible sur le diabète de type II, améliore la qualité du sperme, antioxydant, effet positif sur la masse osseuse. Les médecins prescrivent la vitamine B11 pour le manque d'appétit, une maigreur exagérée, des atrophies musculaires, pour une insuffisance des sécrétions pancréatiques et gastriques. Sa grande application actuellement est le
traitement de
certaines obésités et des maladies cardiaques, où les graisses jouent un rôle pernicieux. L'organisme synthétise une part importante de vitamine B11 à condition qu'il dispose de suffisamment de vitamines C, B3 et B6, de fer et de 2 acides aminés essentiels qui sont la lysine et la méthionine.
Carence :
Des carences peuvent apparaître en cas d'alimentation pauvre en vitamine C, B3 et B6. On peut également soupçonner une carence de vitamine B11 en cas de maigreur excessive, avec perte de l'appétit ou en cas... d'obésité.
Vitamine B12
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Description :
Nom : Cyanocobalamine (Cobalamine). Hydrosoluble. AJR : 3 µg.
Métabolisme des acides nucléiques, synthèse de la méthionine, anti-anémique (rôle important dans l'hématopoïèse).
Dans quels aliments ?
Levure de bière, miso, spiruline, algues... (certains disent néanmoins qu'elle n'est pas assimilable par l'organisme sous ces formes végétales). Dans tous les cas, peu de végétaux contiennent de la vitamine B12. Pour les végétaliens, vous pouvez trouver de la B12 certifiée végétalienne ici.
Bienfaits :
Elle joue un rôle important dans la formation des globules rouges et dans le métabolisme des graisses. Elle prévient les maladies cardiovasculaires (en combinaison avec les vitamines B6 et B9). La vitamine B12 a d'autres usages thérapeutiques reconnus ou potentiels qui relèvent d'un suivi médical, par exemple : traitement de l'anémie mégaloblastique,
de l'anémie
pernicieuse, de la neuropathie diabétique.
Cette vitamine régule le système nerveux, lutte contre les maladies mentales et stimule la croissance, la fécondité féminine et la production de lait, et a surtout une action anti-anémique dans sa participation à la synthèse et à la régénération des globules rouges, ainsi que dans sa participation au métabolisme du fer. La dose journalière conseillée
est de 3
mcg (µg), mais peut être élevée jusqu'à 100 mcg. Elle entre en synergie avec toutes les vitamines du groupe B, et notamment la B9, le fer et le cuivre.
Carence :
Le foie contient plus de 60% de la totalité de la vitamine B12 présente dans l'organisme, ce qui constitue une réserve considérable qui, en cas de déficience d'apport, ne s'épuise que très lentement. Les neurones, en particulier le cerveau, contiennent aussi de la vitamine B12. Les réserves en vitamine B12 dans l'organisme sont importantes. Les
symptômes attribuables
à une carence peuvent donc prendre des mois, voire des années. Une déficience en vitamine B12 provoque : Fatigue et faiblesse, essoufflement, nausées, constipation, flatulences, perte d'appétit et perte de poids, Anémie de Biermer, glossite, douleurs neurologiques.
Elle peut en effet causer des symptômes neurologiques : fourmillements et engourdissement dans les membres, difficulté à marcher, troubles de l'humeur, pertes de mémoire et démence. On estime que de 10% à 30% des personnes âgées peuvent difficilement absorber la vitamine B12 à cause d'une faible acidité gastrique. Les végétaliens, qui ne consomment
aucun
produit animal, sont à risque de carence en vitamine B12, mais peuvent se compléter sans problème (voir le lien plus haut).
Surdose :
Même si elle est généralement bien tolérée, une surconsommation exagérée pourrait stimuler la prolifération des cellules (accélère l'évolution d'un cancer existant).
Vitamine B13
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Description :
Nom : Acide oritique. Hydrosoluble. AJR : env. 125 mg.
Elle participe aux métabolismes de la vitamine B9 et B12.
Dans quels aliments ?
Les racines des végétaux.
Bienfaits :
Elle protège les cellules hépatiques (foie), facilite l'élimination de l'acide urique, permet à la flore intestinale de bien se développer, combat le mauvais cholestérol et l'excès de tri-glycérides (graisses), et contribue au bon transport des minéraux. De plus, l'acide oritique entre en jeu dans les transformations des vitamines B9 et B12. Elle
joue un rôle
essentiel au sein des tissus cutanés, cardiaques, nerveux et des cartilages. C'est pour cette raison qu'elle est utile dans les réparations des fractures.
Carence :
Il n'y a pas de carence en vitamine B13 actuellement connue et étudiée.
Vitamine B15
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Description :
Nom : Acide pangamique. Hydrosoluble. AJR : 2 mg.
Elle favorise l'oxygénation et la respiration des cellules, et elle empêche l'accumulation des graisses dans le foie.
Dans quels aliments ?
Riz complet, graines de sésame, de citrouille et de potiron, levure de bière, amande du noyau d'abricot...
Bienfaits :
Cette vitamine a des vertus anti-fatigantes. Elle favorise l'oxygénation et la respiration cellulaire et réduit la consommation du glycogène. De plus, elle est considérée comme un lipotrope et empêche ainsi l'accumulation de graisses dans le foie. Elle est considérée comme un excellent détoxiquant général. Actuellement, elle est largement utilisé
en sport de
compétition, car elle diminue l'accumulation de l'acide lactique, augmente la respiration cellulaire et permet d'endurer des efforts musculaires intenses et prolongés.
Carence :
Fatigue, mauvaise condition physique, vieillissement prématuré, maladies cardiaques, troubles neurologiques et troubles endocriniens.
Vitamine B16
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Description :
Nom : Laétrile. Hydrosoluble.
Dans quels aliments ?
Noyaux d'abricot, mais aussi de pêche, d'amande, de prune...
Bienfaits :
Bien que la vitamine B 16 soit très controversée, elle suscite un intérêt particulier chez les professionnels dans le traitement du cancer, comme la vitamine B17. Elle contient de l'amygdaline, du cyanure et du benzaldéhyde.
Vitamine B17
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Description :
Nom : Laétrile ou amygdaline. Hydrosoluble.
Métabolisme des vitamines du groupe B.
Dans quels aliments ?
Amande du noyau d'abricot, d'amande, de pomme, de poire, de cerise, de prune... et également dans les mûres, les framboises ou même les légumineuses.
Bienfaits :
Probablement anti-cancéreux (voir ici), ralentit le vieillissement, synthèse de l'hémoglobine, métabolisme des acides gras et aminés, métabolisme des vitamines du groupe B.
La vitamine B17 est une substance essentiellement connue dans le monde sous le nom de laetrile. Le laetrile contient, entre autres, une molécule semi-synthétique d'une substance appelée amygdaline. L'amygdaline peut être trouvée dans plus de 1.200 plantes, mais surtout dans les noyaux d'abricot et d'amandes amères.
Carence :
Asthénie, peau sèche, insomnie, douleurs musculaires, manque d'appétit.
Vitamine C
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Description :
Nom : Acide ascorbique. Hydrosoluble. AJR : 100 mg.
Synthèse du collagène, synthèse des globules rouges, anti-scorbutique, stimulation des défenses naturelles et immunitaires, antioxydant.
Dans quels aliments ?
Les fruits, comme l'orange, le citron, les kiwis (mais très acides et yin), les fraises, les légumes comme le persil frais, le brocoli, le poivron, la carotte, le navet, le chou-fleur, la mâche... Pour information, l'orange (60 mg /100 gr) (ou le citron) contient 2 à 3 fois moins de vitamine C que le poivron, le navet ou le persil frais (170 mg
/100 gr) ! Vous
pouvez trouver de la vitamine C très efficace ici (Acerola 1000 - 150 comprimés sécable en 4, soit 600 prises journalières possibles). L'ajout d'arômes naturels fait de ce complément alimentaire une vitamine C naturelle à ph neutre, qui évite donc l'acidité gastrique (je n'ai aucun lien avec ce site).
Bienfaits :
La vitamine C intervient comme tonique cellulaire et dans les processus d'oxydo-réduction. Elle est indispensable à la formation du collagène, au métabolisme de la tyrosine, au bon fonctionnement des glandes (surrénales, ovaires, hypophyse). Elle permet de fixer le fer, de le stocker dans le foie et participe à la synthèse des anticorps. C'est un
antioxydant
qui neutralise les radicaux libres et qui, selon de nombreux chercheurs, sont un facteur important de vieillissement. Elle freine aussi la formation des nitrosamines. Ces substances cancéreuses peuvent se former dans l'organisme à partir des nitrates. Elle contribue à faire baisser le taux du mauvais cholestérol (LDL) qui se dépose sur la paroi des vaisseaux sanguins et des artères et engendre une augmentation du bon cholestérol (HDL) qui protège les artères. La vitamine C est aussi nécessaire pour avoir des
dents et des gencives saines. La vitamine C n'est pas stockée par l'organisme et comme de nombreux agents la détruisent (oestrogènes des pilules anticonceptionnelles, le tabac, l'alcool), il est nécessaire d'assurer un bon apport quotidien. Ceci étant, il ne faut pas en abuser en cas de prise d'aspirine, car la vitamine C bloque son élimination par les reins, et en cas de traitement contenant des anticoagulants. Elle est anti-infectieuse. Elle a un effet protecteur pour les autres vitamines.
Carence :
Scorbut (avec altération des os et des dents), poly-infections et septicémies, maladies cardio-vasculaires et hypertension. Sa carence entraîne également des troubles de croissance. Elle est indispensable aux nourrissons privés du lait maternel.
Surdose :
La vitamine C, même à fortes doses, a peu d'effets indésirables : quelques troubles digestifs, un léger effet excitant empêchant l'endormissement (il est donc conseillé de la prendre le matin et non le soir), une faible augmentation du risque de formation de calculs urinaires oxaliques. La vitamine C est déconseillée aux malades qui ont une surcharge
en fer,
la prise répétée de vitamine C augmente l'absorption du fer et entraîne des manifestations toxiques.
Vitamine D
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Description :
Nom : Calciférol. Liposoluble. AJR : 5 µg (AOJ : 400-1500 UI (10 à 37 µg) sauf si exposition au soleil 10 à 15 minutes par jour). Antirachitisme, favorise l'absorption du calcium et du phosphore.
Dans quels aliments ?
Très peu d'aliments pour les végétaliens, sauf les champignons Maitake (29.5 µg / 100 gr). Le Shiitake frais ou cuit en contient un peu (2,5 µg / 100 gr) mais bien plus séché au soleil (jusqu'à 40 µg / 100 gr), la pleurote (crue) (0,9 µg / 100 gr), et globalement les champignons avec des valeurs toutefois assez basses. Pour un autre
apport en vitamine
D, il reste... le soleil ! A savoir 10 à 15 minutes par jour idéalement. Vous pouvez également trouver un bon complément de D2 certifiée vegan ici.
Note : On estime que l'exposition au soleil peut procurer de 80 % à 90 % de la vitamine D requise. Une simple exposition (sans écran solaire) des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 minutes entre 11 h et 14 h, à raison de 2 ou 3 fois par semaine, suffirait à assurer un apport adéquat à un adulte en bonne santé. Attention également
à ne pas
prendre trop le soleil (surtout l'été) pour éviter le cancer de la peau, en forte expansion de nos jours.
Bienfaits :
La vitamine D est antirachitique et régularise l'équilibre phospho-calcique. Prise simultanément avec le calcium, elle réduit les risques de cancer du côlon et permet de conserver une pression artérielle équilibrée et constante. A la fois vitamine et hormone, elle est vitale pour la santé des os et des dents, car elle joue un rôle essentiel dans
le métabolisme
du calcium dans l'organisme. Elle régularise le taux de calcium sanguin en améliorant l'absorption de ce minéral tout en minimisant son élimination par l'urine.
Carence :
Rachitisme, ostéomalacie (amollissement des os), hypoparathyroïdie, déformations, fractures...
Chez l'enfant : retards du développement moteur et de la croissance, avec défaut des fontanelles à se refermer et à se souder, une mauvaise constitution osseuse et des troubles du sommeil.
Chez l'adulte : maladie qui correspond à l'ostéomalacie, et qui se manifeste alors par une déminéralisation osseuse, de la diarrhée, de la nervosité et des sensations de brûlure dans la bouche et la gorge.
Surdose :
De trop fortes doses de vitamine D causent des troubles très graves : dépôt anormal de calcaire dans les vaisseaux sanguins, le foie, les poumons, les reins et l'estomac, soif inhabituelle, diarrhée, démangeaisons.
Vitamine E
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Description :
Nom : Tocophérols. Liposoluble. AJR : 20 mg.
Antioxydant, surtout de la vitamine A, anti-stérilité.
Dans quels aliments ?
Salade verte, persil, pois, huile de première pression à froid d'olive, de tournesol, légumineuses, soja, noix et noisettes, céréales complètes, fruits, olives, spiruline (algue), graines de tournesol et d'amandes, brocoli cuit, choux, haricots, un peu dans les carottes...
Bienfaits :
La vitamine E a une action sur la fertilité. Elle favorise la formation d'ovules et de spermatozoïdes. Elle est également utile dans le processus cardio-vasculaire. C'est un anti-coagulant, elle fluidifie le sang. Elle joue un rôle dans la formation de nombreux tissus et participe à celle des globules rouges. Elle provoque une baisse du mauvais
cholestérol (LDL)
et une hausse du bon cholestérol (HDL). Elle a des propriétés antioxydantes, et de ce fait une des meilleures armes contre les radicaux libres, dangereuses substances cancérigènes (d'importantes recherches ont démontré l'intérêt de la vitamine E comme préventif du cancer et de la sénescence). Elle protège les vitamines A et F et les hormones hypophysaires d'une destruction par oxydation. Elle crée une synergie antioxydante entre les vitamines A, C et E. En usage externe sous forme de crème dermique pour les brûlures,
escarres, gelures et ulcères variqueux.
Carence :
Stérilité, anémie hémolytique du nouveau-né, troubles des ovaires, de l'utérus, du testicule ainsi que des troubles musculaires et cardio-vasculaires. Elle est utile dans les avortements à répétition et l'arrêt du développement des glandes sexuelles.
Surdose :
Peu d'effets secondaires ont été observés chez les adultes prenant des compléments contenant moins de 2000 mg par jour de vitamine E naturelle ou synthétique, pendant une durée allant de quelques semaines à quelques mois. Les effets secondaires résultant d'une supplémentation au long cours en alpha-tocophérol n'ont pas été suffisamment étudiés.
L'éventualité
la plus inquiétante est celle d'une mauvaise coagulation susceptible d'augmenter les risques de saignement (hémorragie) chez certaines personnes.
Vitamine F
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Description :
Nom : ensemble de corps gras appelés "acides gras non saturés essentiels" (acide linoléique, acide arachidonique et
acide vaccénique). Liposoluble. AJR : 10000 mg.
Ils ne peuvent être synthétisés par l'organisme humain. La vitamine F est liposoluble, sensible à la chaleur, à l'oxydation et à la lumière. Elle métabolise les graisses.
Dans quels aliments ?
Huiles végétales pressées à froid : huile de noix, tournesol, olive, mais aussi les noix, amandes, avocat...
Bienfaits :
Ce sont des précurseurs des prostaglandines qui modulent l'action de plusieurs hormones, participent au métabolisme des graisses. L'ensemble des acides gras essentiels est ainsi indispensable à l'immunisation des cellules de votre corps et surtout à la prévention des maladies cardiovasculaires mais aussi pour la santé de votre système nerveux. Il
joue un rôle
important dans la coagulation et la régularisation de votre sang, à votre développement et à votre croissance. Apporté dans votre organisme sous forme d'acides gras essentiels en oméga 3 dans les huiles de noix ou de colza par exemple, en oméga 6 dans les huiles de tournesol ou de sésame, ou en acides gras mono-insaturés comme dans l'huile d'olive, la vitamine F a un bienfait au niveau de vos reins, de votre foie (utilisée pour les hépatites), de vos muscles, de votre coeur, à la fluidité de votre sang, et lutte
contre l'excès de cholestérol. Très bon pour votre peau car il permet la régénérescence des cellules (en dermatologie : eczéma, acné, furoncles, urticaires et brûlures). Cette vitamine joue un rôle dans le bon fonctionnement de votre système nerveux et favorise la résistance de votre organisme aux diverses infections.
Carence :
Les carences sont rares, car notre alimentation est assez riche en vitamine F. Néanmoins, les signes d'une carence en vitamine F sont : l'eczéma, oedèmes, cheveux ternes, pellicules, parfois réduction de la vie sexuelle, troubles menstruels, perturbation de la perméabilité capillaire et assèchement de la peau.
Surdose :
Mais consommés en trop grande quantité, ces acides gras essentiels vont provoquer des saignements. Il faut aussi que votre foie soit sain pour assurer une bonne production biliaire car c'est à son niveau qu'agit la vitamine F, d'où les troubles de la coagulation qu'on rencontre dans certaines affections hépatiques. Contenu dans de nombreux aliments,
il n'y a
donc jamais de manque de cette substance en vitamine mais il peut y avoir défaut d'absorption comme un surdosage, une avitaminose, un excès d'acide folique, une trop forte dose de vitamine F.
Vitamine J
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Description :
Nom : choline. Hydrosoluble. AJR : 700 mg.
Vitamine de la mémoire.
Dans quels aliments ?
Soja, pois, haricots secs, flocons d'avoine, orge, choux de Bruxelles.
Bienfaits :
La vitamine J est la vitamine de la mémoire et du foie. Elle facile la transmission de l'influx nerveux et lutte contre l'excès de cholestérol. Indications thérapeutiques : La vitamine J est employée dans le traitement de certaines cirrhoses, des stéatoses hépatiques et autres ictères.
Elle est aussi utilisée dans certains problèmes circulatoires : hypertension, excès de cholestérol, etc. Elle est également indiquée pour la perte de mémoire, les néphrites et la maladie d'Alzheimer.
Carence :
Les carences sont très rares. L'organisme est en mesure de produire de la choline à partir d'un acide aminé, la méthionine, et des vitamines B9 et B12. Mais il peut néanmoins exister des insuffisances qui provoquent des complications au niveau du foie, des reins et de la tension artérielle, d'où migraines, étourdissements, constipations, hypertensions,
bourdonnements
d'oreilles, etc.
Vitamine K
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Description :
Nom : phylloquinone. Liposoluble. AJR : 100 µg.
Active la synthèse par le foie des facteurs de coagulation.
Dans quels aliments ?
Miso, algues, brocoli, épinards frais, pois, fraise, choux...
Note : La congélation détruit la vitamine K, mais pas la cuisson.
Bienfaits :
La vitamine K a une action sur la coagulation du sang. Elle intervient dans le métabolisme du fer. Elle est anti-hémorragique, elle active la synthèse par le foie des facteurs de coagulation (syndrome hémorragique chez le nouveau né par insuffisance de flore intestinale et immaturité du foie). Elle fixe le calcium par les os. Elle est produite par
la flore bactérienne
de l'intestin. Son administration est contre-indiquée en cas d'hypertension.
Carence :
Hémorragie par avitaminose K.
Surdose :
L'abus de vitamine K provoque une altération du foie et des globules rouges.
Vitamine P
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Description :
Nom : pigments bio-flavonoïdes ou rutine anthocyanes. Hydrosoluble. AJR : 50 mg.
Perméabilité des cellules.
Dans quels aliments ?
Fruits rouges, sarrasin, laitue, seigle, amande, brocoli, poivron...
Bienfaits :
La vitamine P a une action essentiellement sur la perméabilité des cellules. Elle permet à la vitamine PP (acide nicotinique) d'être plus active. Elle a une action anti-hémorragique, stimule la circulation sanguine et fortifie les vaisseaux capillaires, ce qui empêche les ecchymoses, les saignements des gencives et augmente la résistance à l'infection.
Elle est
anti-oxydante et renforce l'action de la vitamine C, qui est nécessaire, par exemple, à la guérison du syndrome hémorragique du scorbut.
Carence :
Sa carence ralentit les phénomènes cellulaires (circulation et métabolisme), provoque saignement des gencives, ecchymoses multiples.
Surdose :
Douleur au niveau de l'estomac, nausée, vomissements et diarrhée. Des doses extrêmes peuvent provoquer des effets toxiques sur les reins.
Vitamine U
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Description :
Nom : chlorure methylmethioninesulfonium. Hydrosoluble. AJR : ? mg.
Synthèse des protéines, anti-ulcéreuse. Elle rentre en synergie avec les vitamines du groupe B.
Dans quels aliments ?
Feuilles de choux / carottes / céleri crus ou en jus, laitue, luzerne, bananes...
Cette vitamine est détruite par la cuisson.
Bienfaits :
La vitamine U intervient dans la santé des muqueuses digestives et autres. Elle participe à la synthèse des protéines et favorise les cicatrisations, en particulier les ulcérations gastriques dues au stress ou à une alimentation trop riche. Elle prévient les brûlures & acidités stomacales, soigne l'ulcère duodénal et la dyspepsie.
Le Dr Garnett-Cheney, professeur de médecine de l'École de médecine Stanford, a été le premier à utiliser le nom de vitamine U lorsqu'il a publié un rapport sur l'usage du jus de chou dans le traitement d'ulcères gastriques, il y a plus de 50 ans.
Sur 65 cas qu'il a étudiés, 62 ont apparemment été guéris au bout de trois semaines après avoir
bu des doses quotidiennes de jus de chou.
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Ses patients ont signalé une diminution importante de la douleur et des examens aux rayons X ont confirmé une guérison plus rapide. Aucun autre changement n'avait été apporté à leur alimentation, et aucun d'entre eux n'avait reçu d'autres médicaments. Étonnamment, 81 pour cent de ses patients qui avaient suivi le traitement au jus de chou ont cessé
de manifester
des symptômes au bout d'une semaine, tandis que deux tiers d'entre eux ont montré des améliorations en quatre jours seulement. Ce sont des résultats impressionnants lorsqu'on considère que le temps de guérison moyen pour les patients souffrant d'ulcères et recevant un traitement standard à l'hôpital était de plus d'un mois.
Carence :
Carences exceptionnelles et liées à une grande dénutrition et un état de poly déficits.
Surdose :
Pas de problème connu.
Les minéraux & oligo-éléments
L'organisme n'a besoin que de faibles quantités de sels minéraux essentiels, mais, comme il ne sait pas les fabriquer, il faut les puiser dans l'alimentation ou recourir à une supplémentation. Les minéraux composent tous les tissus du corps. Les minéraux sont présents sous forme de sels (chlorure de sodium, phosphate de calcium, etc.)
et sous forme d'ions.
On appelle oligo-éléments, les minéraux présents en faible quantité. Parmi les principaux se placent le zinc, le cuivre, le manganèse, le sélénium, le silicium, le cobalt, le chrome, le germanium, le rubidium, le vanadium. Les oligo-éléments sont tout aussi indispensables au bon fonctionnement de l'organisme que les minéraux et les vitamines.
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Les nutritionnistes insistent de plus en plus sur les réels bénéfices à consommer des aliments riches en vitamines, minéraux et oligo-éléments, pour assurer les multiples fonctions physiologiques qui leur incombent. Ils se trouvent en quantités importantes dans certaines structures de l'organisme tel que les os, les dents, les ongles, mais aussi
dans les muscles
et le sang.
Aluminium Al
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Description :
Permet d'éviter l'insomnie, l'anxiété et diverses névrites.
Dans quels aliments ?
Algues marines, levure de bière, feuilles vertes les plus jeunes de tous les végétaux...
Pratiquement tous les aliments contiennent de l'aluminium.
Bienfaits :
Il est nécessaire comme oligo-éléments à très faible dose pour éviter l'insomnie, l'anxiété et diverses névrites. Il stimule donc les fonctions cérébrales et régularise le sommeil. Il est proposé dans les retards physique et intellectuel de l'enfant (associé au zinc) ainsi que dans les troubles de mémoire des jeunes et des moins jeunes. Certains
sels d'aluminium
sont largement utilisés par l'industrie alimentaire comme additifs et l'aluminium abonde dans de nombreux médicaments employés contre l'acidité gastrique, ce qui est très discutable. En médecine classique, l'acétate d'aluminium est utilisé comme antiseptique et hémostatique. En oligothérapie, l'aluminium est surtout utilisé pour l'atonie cérébrale, l'insomnie dérivant du surmenage intellectuel.
Carence :
Il ne semble pas y avoir de carence d'aluminium. Néanmoins, une hypothétique carence entraînerait insomnie, anxiété et névrites.
Surdose :
L'aluminium est dangereux à forte dose. Des chercheurs ont constaté la présence d'aluminium en quantités anormales dans le cerveau de personnes touchées par la maladie d'Alzheimer (sénilité). Ils pensent donc qu'une accumulation d'aluminium dans notre organisme serait l'une des causes de cette maladie. Il est préférable de ne jamais utiliser les
casseroles en
aluminium pour faire cuire les aliments. A haute dose, l'aluminium provoque des troubles de la parole puis des pertes de mémoire, la sénilité et pour finir la léthargie. A un degré moindre, du psoriasis et des troubles digestifs peuvent être provoqués par une surcharge en aluminium.
Antimoine Sb
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Description :
L'Antimoine se trouve dans la nature exclusivement dans le sol sous forme de minerais.
Dans quels aliments ?
Bien que certaines traces ont pu être parfois décelées dans certains végétaux, il ne semble pas se trouver à l'état naturel dans les organismes vivants et en particulier chez l'homme.
Bienfaits :
L'Antimoine est utilisé comme vomitif, expectorant et antiparasitaire. L'oligothérapie utilise l'antimoine pour le traitement des bronchites, hépatites chroniques, problèmes de la prostate, arthroses et rhumatismes aigus en doses catalytiques.
Carence :
Etant donné son absence apparente dans l'organisme, il semble qu'il n'y a pas de besoin d'antimoine dans notre alimentation. Il n'y a donc pas de carence d'antimoine.
Surdose :
Il est rapidement toxique.
Argent Ag
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Description :
Antiseptique et anti-infectieux puissant.
Bienfaits :
L'argent est un antiseptique, il combat ainsi le développement des agents infectieux, il est employé pour traiter les maladies infectieuses les plus diverses. Il modifie favorablement l'état du malade en abaissant sa température. C'est un anti-infectieux puissant, renforçant les défenses de l'organisme, utilisé dans tous les problèmes infectieux.
Bactéricide
puissant, il complète l'or et le cuivre comme agent anti-infectieux. Ces trois d'oligo-éléments se comportent alors comme un antibiotique naturel.
Dans les infections gynécologiques, les septicémies, les pneumonies, on associe l'argent au sélénium. Pour les endocardites infectieuses, on associe l'argent au phosphore. Pour les typhoïdes, érysipèle, scarlatine grave, rhumatisme articulaire aigu et rhumatisme infectieux, on l'associe au manganèse et au cuivre. Pour la grippe et ses complications,
on l'associe
au cuivre. Les angines et les affections rhino-pharyngées et pulmonaires, on l'associe au manganèse, au cuivre et à l'or.
Traite les infections gynécologiques, septicémies, pneumonies, anti-infectieux, antiseptique, typhoïdes, érysipèle, scarlatine grave, rhumatisme articulaire aigu infectieux, etc.
Arsenic As
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Description :
Besoins journaliers : 0.01 à 0.02 mg / jour.
L'arsenic n'est pas uniquement un poison. Sous sa forme organique, il est indispensable pour notre corps. Il intervient dans un grand nombre de réactions chimiques, notamment pour l'entretien des os.
Dans quels aliments ?
Céréales complètes, laitue, navet, légume feuille et racine, choux, cresson, épinard...
Bienfaits :
L'arsenic intervient dans le processus d'oxydoréduction. En doses infimes, il stimule le système immunitaire, l'appétit et c'est un tonique du système nerveux. L'arsenic est présent chez tous les êtres vivants et agit sur la phosphorylation, on lui prête également un rôle prépondérant au niveau des os et des dents. Usages thérapeutiques de l'arsenic
: système
immunitaire, os et des dents.
Carence :
Les carences en arsenic sont très rares. Il n'existe pas de carence en arsenic constatée chez l'homme.
Surdose :
L'arsenic à hautes doses est toxique : problèmes de peau, atteinte du foie, troubles nerveux…
La limite à ne pas dépasser est bien au-dessus des apports moyens de l'alimentation. Il est dangereux au delà de 140 à 250 microgrammes par jour.
Baryum Ba
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Description :
C'est un oligo-élément encore très peu étudié. Il n'y a pas d'étude permettant d'établir s'il y a un apport quotidien nécessaire.
Dans quels aliments ?
Principales sources dans les algues marines.
Bienfaits :
Aucune application thérapeutique en médecine classique. Par contre en oligothérapie, on sait que le baryum a une action apparente sur le vieillissement.
Carence :
Dans l'état actuel des connaissances, aucune carence de baryum n'est connue.
Bismuth Bi
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Description :
Aucune analyse n'a pu encore prouver la présence naturelle du bismuth dans les organismes vivants. Aucune étude n'a encore démontré la nécessité d'un apport journalier.
Dans quels aliments ?
Il semble que les seules sources naturelles soient l'écorce terrestre, l'eau de mer et certaines eaux minérales..
Bienfaits :
Le bismuth est utilisé en médecine pour ses propriétés bactéricides. En doses pondérales, la médecine classique a fait marche arrière dans l'utilisation des nitrates et carbonates basiques de bismuth. L'oligothérapie prescrit le gluconate de bismuth fortement dilué (0,7 mg par ampoule de 1 ml) en cas d'angine, de laryngite, de gastralgie et de gastrite.
Carence :
Aucune carence connue à ce jour.
Bore B
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Description :
Les apports minimaux se situeraient autour de 0,5 à 1 milligramme par jour.
Le bore est un oligo-élément qui intervient dans tout l'organisme ! Il participe entre autres à la formation des os, à la fabrication des globules rouges et des cellules du système immunitaire, etc.
Dans quels aliments ?
Avocat, chou, laitues, haricots, céréales complètes, pois, lentilles, soja, champignon cultivé, radis, betterave...
Bienfaits :
Il participe à l'utilisation des sucres et des graisses. Il participe à la formation des os, à la fabrication des globules rouges et des cellules du système immunitaire, il agit sur les oestrogènes. Le Bore se fixe sur le foie, les reins, le SNC, les os. Il contribuerait à conserver la solidité des os, mais les besoins ne sont pas bien connus. Le
bore est également
utilisé sous forme d'acide borique comme antiseptique léger. Les eaux thermales boratées sont diurétiques et combattent l'obésité.
Carence :
les besoins sont largement couverts par l'alimentation. La carence en bore augmente théoriquement les risques d'ostéoporose. Mais ce manque n'est problématique que s'il est associé à d'autre carence comme la vitamine D, le calcium ou le potassium.
Surdose :
A très forte dose, le bore peut être toxique, mais le seuil est pratiquement impossible a atteindre. Intoxication : Signes digestifs, neurologiques, collapsus, éruption cutanée, troubles cutanés, plus rarement atteinte rénale.
Brome Br
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Description :
Présent en quantité infinitésimale chez les êtres vivants. Effet sédatif.
Dans quels aliments ?
Céréales complètes, algues, lentilles, pain, pomme, champignon, asperge, artichaut, melon, radis, fraise, céleri-rave, chou, carotte, abricot, figue...
Bienfaits :
Il aurait un effet sédatif sur le système nerveux. Il est utile dans les processus hypophysaires. Il facilite le sommeil et la détente nerveuse à très faible dose. En oligothérapie, le brome est à l'étude en association avec l'iode comme neurorégulateur.
Carence :
Les besoins soient couverts par l'alimentation courante. Une carence est donc très improbable.
Cadmium Cd
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Description :
On le trouve surtout dans les reins, mais on ne sait pas encore s'il s'agit d'une présence naturelle ou si au contraire il s'agit d'une intoxication. Depuis que l'industrie en fait grand usage, on le trouve dans l'air, l'eau et certains aliments pollués. L'échappement des gaz de voitures et la fumée de cigarettes en sont d'autres sources.
Dans quels aliments ?
Les principales sources naturelles sont le sol et les plantes, mais il ne semble pas que l'organisme humain doive avoir un apport journalier par l'alimentation.
Bienfaits :
Aucun usage n'est actuellement fait du cadmium en médecine. Les études réalisées en oligothérapie, semblent indiquer que le cadmium serait efficace en cas de stress.
Carence :
Aucune carence ne semble exister.
Surdose :
Il y a un réel danger d'intoxication car il semble que nous en absorbons en moyenne 0,2 microgramme par semaine.
Calcium Ca
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Description :
Besoins journaliers : 0.8 à 1 gr.
Le calcium est l'un des plus abondants minéraux de notre corps. Sans lui, nous serions comme des éponges. En effet, 98% du calcium de notre corps se trouve dans les os, pour leur donner la rigidité et dureté nécessaires à notre squelette. Le reste du calcium se trouve dans le sang et autour de toutes nos cellules. Le calcium des os est remplacé
journellement
et 20% de toutes nos cellules osseuses sont remplacées par des neuves chaque année ! Afin de se fixer dans l'organisme, le calcium à besoin de la vitamine D.
Dans quels aliments ?
Dolomite, algues marines (lithothamne, kombu, laitue de mer...), chou frisé, brocoli, amandes, noix, noisettes, graines de sésame, cresson, ortie, salade, haricots secs, carottes...
Bienfaits :
Le calcium est un oligo-élément dont la principale fonction est la minéralisation de l'os sous forme de sels de phosphates de calcium. Il est stocké par les os et les dents. Chez l'adulte, le renouvellement du calcium de l'os mobilise environ 700 mg de calcium par jour. Le calcium intervient dans la coagulation du sang, dans les fonctions neuro-végétatives,
dans
la contraction musculaire et dans de nombreuses réactions enzymatiques au niveau cellulaire. L'absorption du calcium par la membrane intestinale est favorisée par la vitamine D et d'autres composants de l'alimentation. Son équilibre dans le corps dépend de certaines hormones. Si l'acidité totale des aliments est trop grande, le calcium est mal assimilé. L'absorption du calcium est beaucoup plus élevée pendant la grossesse et l'allaitement. L'immobilisation au lit pendant une longue période entraîne une augmentation
des pertes de calcium et de phosphore dans les urines. La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium. Usages thérapeutiques du calcium : régulateur cardiaque, améliore l'endormissement, anti-dépressif, favorise la tension musculaire, essentiel à la croissance et à l'entretien des os, dents et autres tissus, également pour
les troubles neuromusculaires comme la tétanie ou la spasmophilie. En supplément extra-alimentaire le calcium ajouté au magnésium, est un excellent relaxant naturel.
Carence :
Les carences en calcium sont fréquentes et à des degrés différents. Les principales carences en sont : un apport insuffisant dans l'alimentation, un manque d'exposition de la peau au soleil (manque de vitamine D). Les signes de carences sont osseux et neuromusculaires : rachitisme, retard de croissance, ostéoporose, décalcification, caries, ongles
cassants, eczéma,
fourmillements, picotements, engourdissements, contractures, crampes, tétanie, atonie biliaire, angoisse, nervosité, agitation, dépression, agressivité, difficulté à s'endormir et insomnies, maux de tête, anomalies du rythme cardiaque. . Vous risquez de manquer de calcium si : vous êtes une femme de + de 45 ans ou si vous êtes enceinte, vous êtes un homme de + de 65 ans, vous suivez un régime riche en protéines ou un régime très pauvre en calories, votre vie est sédentaire et vous manquez d'exercice physique,
vous êtes fumeur ou buvez beaucoup d'alcool ou les deux, vous suivez un traitement à base de cortisone.
Surdose :
Des niveaux anormalement élevés de calcium dans le sang (hypercalcémie) n'ont été rapportés qu'en cas de consommation en grandes quantités de compléments de calcium (1,5 à 16,5 grammes/jour), généralement combinées à du carbonate de calcium (antiacides) et à du lait (toxique) pour le traitement de plaies ouvertes et douloureuses de l'estomac
(ulcères gastro-duodénaux).
Une hypercalcémie légère peut être asymptomatique ou entraîner une perte d'appétit, des nausées et des vomissements ; une hypercalcémie plus sévère peut causer la confusion, le délire, voir le coma (ou la mort si non traité). Depuis que le traitement des ulcères gastro-duodénaux a changé, l'occurrence de ce syndrome a considérablement diminué. Bien que le risque de formation de calculs rénaux augmente chez ceux dont le taux de calcium dans les urines est élevé, cette affection est généralement liée, non pas à
l'apport de calcium, mais à une excrétion accrue de calcium par les reins.
Chlore Cl
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Description :
Besoins journaliers : 1.5 g.
Le chlore est le principal anion du sang, de la lymphe et de la grande majorité des liquides de l'organisme. C'est le régulateur de l'équilibre acido/basique dans l'organisme. Notre corps en contient environ 135 mg et il joue un rôle très important dans de nombreuses fonctions biologiques.
Dans quels aliments ?
Sel non raffiné, algues, céleri, épinard, laitue, fruits oléagineux, chou-fleur, céréales complètes, légumineuses, banane, etc.
Bienfaits :
Il constitue le principal acide (acide chlorhydrique) du suc gastrique. Il aide au bon fonctionnement du foie. Il faut donc en ingérer quotidiennement. Minéralothérapie et oligothérapie : divers sels à base de chlore sont utilisés comme désinfectant.
Carence :
A peu près tous les aliments contiennent du chlore et garantissent un apport suffisant. Vous devez surveiller votre apport en chlore si vous perdez vos cheveux et des dents.
Surdose :
Attention à ne pas prendre trop de chlore en excès (trop présent, par exemple, dans l'eau du robinet), ce qui pourrait détruire la vitamine E et la flore bactérienne intestinale.
Chrome Cr
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Description :
Les besoins journaliers sont faibles, de 50 à 200 µg.
Il serait présent dans tout le règne végétal et se trouve sous forme d'oligo-éléments chez l'homme où sa teneur décroît avec l'âge (environ 1,5 mg à 45 ans). Il est indispensable au contrôle des sucres dans l'organisme, ainsi que dans le transport des protéines.
Dans quels aliments ?
Cresson, algues, levure de bière, les champignons, les noix, les céréales complètes, thym...
Bienfaits :
Le chrome est un oligo-élément essentiel nécessaire au métabolisme des glucides. Il jouerait un rôle dans le métabolisme glucido-lipidique et sa fonction biologique est associée à celle de l'insuline. Sur un plan organique, les plus fortes concentrations tissulaires se rencontrent dans le foie, les testicules, les ovaires, la matrice, la rate, les
lymphocytes
et le système osseux (réserves). Associé à la vitamine B3 et à deux acides aminés, cet oligo-élément intervient comme constituant d'un complexe biologique appelé FTG (facteur de tolérance au glucose). Ce facteur a un rôle de stimulateur de l'activité de l'insuline qui est nécessaire à la transformation du glucose et donc à la production de l'énergie. Il est utile à la prévention et au traitement des affections liées à un dérèglement de ce métabolisme : diabète, hypoglycémie. Les personnes âgées présentent une
plus mauvaise tolérance au glucose que les jeunes. Ce complexe FTG abaisse aussi le taux de cholestérol dans le sang et ainsi prévient l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires. Usages thérapeutiques du chrome : assimilation des glucides, diminution du mauvais cholestérol, augmentation du "bon" cholestérol. Minéralothérapie et oligothérapie : l'acide chromique est utilisé comme cautérisant des ulcérations de la bouche. On utilise également le sulfate de chrome pour l'atoxie, le bichromate
de potassium pour certaines dermatoses et affections des voies respiratoires.
Carence :
un manque de chrome favoriserait l'artériosclérose et le diabète. Il semble évident que la carence en chrome perturbe le contrôle des sucres et graisses dans l'organisme.
Surdose :
Toxique à forte dose, notamment sous forme de sels hexavalents. Tous les composés de chrome ne présentent pas le même niveau de toxicité. Les effets toxiques sont cutanés, digestifs, pulmonaires, rénaux et touchent la sphère ORL, sous forme d'érosions aphtoïdes de la muqueuse.
Cobalt Co
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Description :
Besoins journaliers : environ 2 mg.
Le cobalt est un antagoniste de l'adrénaline, il est hypoglycémiant. C'est un puissant vasodilatateur et hypotenseur.
Dans quels aliments ?
Céréales complètes, algues marines, levure de bière, légumineuses, chou, légumes racines, girolle, lentille, haricots, salades, carotte...
Bienfaits :
L'organisme ne synthétise pas le cobalt, il doit être apporté quotidiennement par l'alimentation. Le Cobalt est surtout connu pour son rôle dans la molécule de vitamine B12. Il contrôle la synthèse de la vitamine B12 nécessaire à la division cellulaire et à la synthèse de l'hémoglobine par la flore intestinale, donc la production de globules rouges.
On le retrouve
dans certaines enzymes et il pourrait jouer le rôle d'activateur. Chez l'homme, la vitamine B12 elle-même doit être apportée car l'administration de cobalt seul ne corrige pas la carence en vitamine B12. Usages thérapeutiques du cobalt : stimulant la production de globules rouges par l'intermédiaire de l'hormone érythropoïétine, le cobalt associé au fer et au nickel soigne l'anémie ferriprive de l'enfant et de la femme enceinte. C'est un anti-spasmodique et un sédatif neurovégétatif, et à ce titre traite toutes
les affections qui en découlent : spasmes, migraines, bouffées de chaleur, palpitations, angoisses... Il est une aide efficace contre les troubles de la ménopause, psychiques et physiques, il protège contre les maladies cardiovasculaires. Le cobalt est utilisé en oligothérapie sous forme du gluconate de cobalt et traite essentiellement : l'artérite, les blocages digestifs, hémorroïdes, varices, aérophagie et hoquet. C'est un tranquillisant mineur.
Carence :
La carence est improbable, mais si c'est le cas, elle peut entraîner nervosité, anémie et fatigue générale.
Surdose :
Toxique à forte dose, qui touche électivement myocarde et péricarde. L'intoxication chronique par le Cobalt est d'origine professionnelle.
Cuivre Cu
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Description :
L'apport recommandé journalier est de 2 à 5 mg.
Il est présent dans tous les végétaux avec une teneur variant de 4 à 40 mg par kg sec. L'organisme adulte contient 100 à 150 mg de cuivre, localisés surtout dans le foie, les reins, le système nerveux central. Son action ne peut être séparée d'autres minéraux, en particulier le zinc,
le manganèse, le fer et le magnésium. C'est un anti-infectieux très efficace.
Dans quels aliments ?
Algues, noix, amandes, céréales complètes, riz complet, champignons, levure alimentaire, oléagineux, légumes feuilles, légumineuses (haricots en grains, fèves, lentilles, pois cassés, pois chiches...), etc.
Bienfaits :
Le cuivre est nécessaire à la formation de l'hémoglobine et des cytochromes. Comme le plomb et le zinc, il fait partie des inhibiteurs enzymatiques. Il favorise l'absorption intestinale du fer et de la vitamine C. On lui prête également un rôle dans l'oxygène moléculaire. Le cuivre est un oligo-élément indispensable à de nombreuses enzymes. Il intervient
notamment
dans l'entretien des cartilages, des os. Le cuivre aide une enzyme (oxydase), à fabriquer le collagène et l'élastine nécessaire à la souplesse de nos tissus, en particulier des artères coronaires. Il est également essentiel dans la lutte contre les infections et le bon fonctionnement du coeur. C'est un régulateur des lipides par désaturation des acides gras. Il intervient également dans la synthèse des protéines. C'est un anti-infectieux microbien et viral par son action stimulante du système réticulo-endothélial
et en outre un régulateur thyroïdien et surrénalien. C'est un anti-inflammatoire. Il intervient dans la respiration cellulaire. Il agit comme anti-oxydant. Le cuivre est également utilisé en cas d'arthrose. Minéralothérapie et oligothérapie : l'oligothérapie prescrit le cuivre pour les infections à virus et à microbes, telles que la grippe, les maladies inflammatoires, le rhumatismes articulaire aigu, la spondylarthrite et l'hypertension.
Carence :
Les carences en cuivre sont rares. La dénutrition et le déséquilibre alimentaire peuvent la favoriser, en particulier dans les pays défavorisés. Cette carence, vu son implication étroite avec le métabolisme du fer, peut entraîner des désordres métaboliques graves. En cas de carence, il se produit une anémie, car le cuivre aide à l'absorption du
fer. Une ostéoporose
intervient également, car le cuivre participe activement à la minéralisation osseuse. Il existerait également des risques de troubles cardiaques. Un manque léger de cuivre peut être observé chez les prématurés notamment, ou en cas de pertes hydriques importantes (diarrhées…). Vitamine C, fructose, sucre et alcool peuvent diminuer l'absorption du cuivre au niveau intestinal. Le cuivre ou le fer peuvent prendre la place du zinc, du manganèse et du magnésium pour provoquer des perturbations dont la manifestation
clinique va de l'insomnie à l'hypertension, en passant par l'arthrose, la dépression, et l'agitation incessante. Une carence peut provoquer également un manque d'appétit.
Surdose :
Attention : un excès de cuivre peut-être à l'origine d'une hépatite avec une atteinte du foie plus ou moins grave. Les antidotes du cuivre en excès dans l'organisme sont le zinc et la vitamine C, en doses suffisantes.
Etain Sn
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Description :
Chez l'homme, un corps adulte en contient environ 150 mg. Les études à ce jour permettent d'évaluer nos besoins quotidiens moyens à 3,6 mg, qui doivent être largement couverts par notre alimentation, puisque l'on estime notre consommation journalière d'étain entre 3 et 17 mg !
L'étain participe à la synthèse des protéines et au processus de croissance.
Dans quels aliments ?
Il semble que la plupart des aliments d'origines végétales contiennent des traces d'étain. Les principales sources sont les algues marines et la levure de bière.
Bienfaits :
On pense qu'il joue un rôle dans la synthèse des protéines et dans les complexes processus de croissance. Une hormone, la gastrine, contient de l'étain et elle joue un rôle dans la digestion. Minéralothérapie et oligothérapie : on utilise l'oxyde d'étain pour le traitement des furoncles. En oligothérapie, il est indiqué pour les abcès, anthrax,
furoncles, acné,
etc.
Carence :
Aucune carence n'a été observée jusqu'à ce jour.
Fer Fe
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Description :
Les besoins journaliers en fer sont environ de 10 mg.
Le fer est particulier par son caractère hautement indispensable à un grand nombre de fonctions vitales, contrastant avec une réelle toxicité lorsqu'il se dépose dans les tissus. Le corps en contient 3 à 5 g, Il a une place intermédiaire entre les minéraux et les oligo-éléments car il est présent à doses nettement plus importantes que les vrais
oligo-éléments.
Les besoins en fer sont environ de 10 mg / jour. Besoin particulièrement plus élevé pendant la croissance, pendant et après l'accouchement, dans toutes les occasions où du sang a été perdu (opération, accident, hémorragie).
Dans quels aliments ?
Persil, algues, Levure alimentaire, légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots en grains, fèves, pois cassés...), céréales complètes, oléagineux, la plupart des fruits et des légumes verts...
Bienfaits :
tIl existe sous deux formes dans l'organisme : le fer héminique qui intervient dans la synthèse de l'hémoglobine et de plusieurs enzymes et le fer non hémique qui sert de réserve dans la moelle osseuse, la rate, le foie, etc. C'est le fer qui nous permet d'avoir assez de globules rouges
et qui assure le transport de l'oxygène dans le sang. Le fer joue un rôle important dans la croissance, dans la résistance aux maladies et à la fatigue. Le fer est un oligo-élément minéral qui entre donc dans la composition de l'hémoglobine des globules rouges, et de la myoglobine des muscles. Le fer apporté par l'alimentation est plus ou moins bien absorbé. Son absorption dépend en effet de la nature du repas et de la présence dans le repas de substances qui favorisent ou freinent l'utilisation du fer par l'organisme
; ainsi, la vitamine C stimule l'absorption du fer alors que le thé et le café par exemple gênent son absorption. Usages thérapeutiques du fer : formation de globules rouges, renforce l'immunité, anti-fatigue, antioxydant (radicaux libres). Minéralothérapie et oligothérapie : l'utilisation du fer est toujours indiquée pour l'anémie. Les principales indications en médecine classique sont : l'anémie hypochrome ferriprive, les suites d'hémorragie, la grossesse, l'allaitement, le retard de croissance, etc.
Carence :
Fatigue, dépression, pâleur (également des muqueuses de la bouche), essoufflement et capacité physique réduite à l'effort, palpitations, peau sèche, ongles mous ou cassants, bourdonnements d'oreille, troubles gastro-intestinaux, risque de carence réelle chez la femme dont les règles sont abondantes, risque également chez les personnes soumises
à un régime
trop restrictif ou déséquilibré, risque pendant la grossesse et l'allaitement où les besoins sont accrus, risque résultant de certaines maladies avec saignements chroniques (ulcères saignants de l'estomac, recto-colites hémorragiques), une diminution des performances intellectuelles, une moindre résistance aux infections et des perturbations au cours de la gestation. Le thé et le café diminuent son absorption intestinale.
Surdose :
Un excès de fer peut être dangereux pour le coeur. La surcharge en fer s'observe surtout dans le cas d'une maladie héréditaire comme l'hémochromatose.
Fluor F
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Description :
Besoins de l'ordre de 1 mg/jour.
La plupart des composés du fluor sont toxiques, mais le fluor est aujourd'hui surtout connu par son utilisation dans les dentifrices. En effet son rôle biologique dans l'édification des os, avec le phosphore et le calcium, est important et plus particulièrement son action dans la défense de l'émail dentaire contre la carie. La quantité de fluor
disponible pour
la formation des dents est extrêmement importante durant les 10 premiers mois de la vie.
Dans quels aliments ?
Le fluor est disponible en petites quantités dans les aliments, mais cela semble suffisant : eau du robinet (cependant discutable vu les toxiques que l'on peut trouver dans l'eau du robinet), sel non raffiné, algues, épinards, thé (sans théine), chou, céréales complètes, orge, riz complet, radis...
Bienfaits :
Largement répandu dans la nature, le fluor a encore une place imprécise dans la nutrition. Le fluor se concentre dans les os et les dents et les rend plus résistants. Toute la vie, le fluor va favoriser la reminéralisation de la surface des dents soumises à la plaque dentaire. Il est entièrement absorbé par l'intestin grêle. Le fluor est un oligo-élément
qui
se fixe dans l'émail des dents et les rend beaucoup plus résistantes aux attaques des bactéries de la plaque dentaire. Usages thérapeutiques du fluor : constituant essentiel du squelette et de l'émail des dents, protection contre les caries, protège contre les pertes minérales des os. En oligothérapie, il est utilisé dans le traitement des affections ostéo-articulaires, des entorses, de l'ostéoporose, de la maladie de Paget et de la consolidation des fractures.
Carence :
Les carences en fluor sont rares et provoquent des troubles ostéo-ligamentaires et l'augmentation de la carie dentaire, mais également anémie, pâleur, manque d'appétit, sensibilité aux infections, diminution des capacités physiques et des performances mentales.
Surdose :
Le fluor peut être toxique s'il est absorbé en quantité excessive. Au-dessus de 2 mg/j, il rend les os trop denses et fragiles tandis que les dents se pigmentent. L'intoxication est en général consécutive à une ingestion prolongée et massive d'eaux richement fluorées. Elle se traduit par une fluorose osseuse avec douleurs osseuses et ostéo-condensation
radiologique.
Iode I
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Description :
Les besoins journaliers sont évalués à 0.2 mg (200 mcg).
L'iode est un oligo-élément essentiel qui entre dans la composition des hormones (thyroxine en particulier) produites par la glande thyroïde. Cette glande influence la vitesse des fonctions métaboliques dans tous les organes.
Dans quels aliments ?
Beaucoup dans les algues (kombu, dulse, wakamé, nori, aramé, hiziki, etc.), haricots blancs, un peu dans les céréales complètes, haricots verts, champignons, persil, carotte crue, chou frisé, radis cru, navet cru, mûres, fraises, etc.
Bienfaits :
L'iode est un oligo-élément indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont extrêmement importantes, au stade du foetus (formation du système nerveux), lors de la puberté et d'une manière générale tout au long de notre vie. Les hormones thyroïdiennes contrôlent de nombreuses fonctions de l'organisme, notamment le métabolisme
des graisses
et la production d'énergie. Il fortifie les cheveux, les ongles, la peau et les dents. Usages thérapeutiques de l'iode : utilisé pour le fonctionnement de la thyroïde (hypothyroïdie), hypotenseur, antiseptique, antitoxique, dépuratif, accroît les facultés mentales, protecteur vasculaire (brûle les excès de graisses), obésité, énergétique. En oligothérapie il est indiqué pour le traitement des obésités à type thyroïdien, de l'hypertension artérielle et des hypothyroïdies.
Carence :
Lorsque l'alimentation apporte trop peu d'iode, la thyroïde grossit et un goître se forme. Il faut néanmoins éviter de prendre des additifs chimiques à base d'iode, sous le prétexte de prévenir le goître, sauf avis médical, car on risque l'iodisme et l'irritation du tube digestif. Le crétinisme et le goître sont deux séquences possibles de cette
carence. Le manque
d'iode peut entraîner de la fatigue générale, de la constipation, des coups de pompe inexpliqués, tous ces troubles étant provoqués par un déficit en hormones thyroïdiennes responsables d'une grande partie du métabolisme. La carence en iode aboutit donc à une hypothyroïdie (fatigue, déprime, trous de mémoire, prise de poids…). En résumé, une carence provoque : irritabilité, amaigrissement, insomnie, hypothyroïdie (goître), hypertension, rhumatismes, affections pulmonaires, troubles psychiques, excès du cholestérol,
obésité, frilosité, mauvaise circulation...
Surdose :
Si l'iode est nécessaire à la santé, il ne faut pas en absorber de trop grosses quantités. Méfiez-vous, par exemple, de tous les régimes amaigrissants qui contiennent de l'iode. On peut constater des cas d'hyperthyroïdie parfois liés à la consommation en excès d'iode.
Lithium Li
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Description :
Besoins imprécis de l'ordre de 2 mg par jour. L'homme en contient 10 mg, présent surtout dans le foie et les reins. Le rôle physiologique du lithium est incertain. La marge entre la dose active et la dose toxique est très faible. Entièrement absorbé par le grêle, il n'est pas métabolisé par l'organisme. L'élimination est rénale. Il entre dans la
constitution
de plusieurs systèmes enzymatiques. Il active notamment l'arginase et la phosphatase alcaline. II peut entrer en compétition avec l'iode au niveau de la thyroïde.
Dans quels aliments ?
Légumineuses, radis, oléagineux, céréales complètes, riz, algues, épinard, légumes racines, betterave, laitue, chicorée...
Bienfaits :
Il est l'agent stabilisant de l'acide urique et constitue un remède de l'hypertension artérielle ; il combat l'obésité et la cellulite et régularise la circulation. Il est particulièrement recommandé à la ménopause, pour son action sur les troubles nerveux et circulatoires qui apparaissent à cet âge critique. Certaines dermatoses ou prurit, d'ordre
psychique,
seront traités avec succès par le lithium. Son action est favorisée par la vitamine E. On peut l'associer à l'aluminium pour les troubles du sommeil et de la mémoire, et si l'insomnie est de caractère psychique, on devra ajouter cuivre, or et argent. Usages thérapeutiques du lithium : Utilisé à doses pharmacologiques dans certains troubles psychologiques (problèmes maniaco-dépressifs). Il traite nervosisme, anxiété, instabilité, irritabilité, agressivité, agitation, troubles de l'humeur et du comportement (manies,
obsessions), dépressions, inhibitions, troubles du caractère chez l'enfant, l'adulte et le vieillard, troubles de l'adaptation familiale et professionnelle, etc.
Carence :
On ne sait pas encore si la carence existe et dans ce cas, si elle provoque des effets.
Surdose :
Le surdosage en lithium se manifeste par des tremblements, des douleurs abdominales, des diarrhées, des nausées, des vomissements, une confusion, une raideur de la mâchoire entraînant des difficultés pour parler. En cas de suspicion de surdosage, le contrôle sanguin de la lithiémie s'impose.
Magnésium Mg
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Description :
L'apport conseillé en magnésium est au moins égal à 350 mg par jour chez l'adulte.
Le magnésium est un oligo-élément minéral qui a un rôle très important dans de nombreuses réactions enzymatiques intracellulaires. Il participe aussi à la transmission neuromusculaire de l'influx nerveux. Il est souvent considéré comme un "anti-stress" naturel.
Dans quels aliments ?
Algues marines, céréales complètes, noix, amandes, noisettes, lentilles cuites, haricots blancs, légumineuses, légumes vert foncé, fruits secs, banane...
Bienfaits :
Comme la vitamine C est la vedette des vitamines, le magnésium aujourd'hui est la vedette des minéraux. Il est présent dans toutes nos cellules et joue un rôle majeur dans de nombreuses fonctions biologiques. Tandis que le calcium est important pour la contraction musculaire, le magnésium est lui, fondamental pour la décontraction des muscles. C'est
un relaxant,
un euphorisant et un tranquillisant naturel. Il agit comme la vitamine D dans l'ossification en régularisant l'équilibre phosphocalcique. C'est un excellent anti-inflammatoire, antianaphylactique, anti-allergique et antitoxique. Le magnésium nous aide aussi à résister au froid, aux traumatismes, aux émotions, bref à tous les stress. Malheureusement, le magnésium tend à disparaître dans notre alimentation à cause de l'appauvrissement des sols et du raffinage excessif de certains aliments. Usages thérapeutiques
du magnésium : équilibrant psychique, nerveux et anti-stress, aide la décontraction musculaire, formation des anticorps, croissance des os et des dents. Minéralothérapie et oligothérapie : il est prescrit dans le traitement de la spasmophilie et troubles annexes, dans les cas d'hyperémotivité, dans l'alcoolisme chronique, l'anxiété, l"insomnie, la tétanie, les troubles osseux, les fatigues du troisième âge, etc. En oligothérapie il est utilisé comme régulateur neuroarthritique, dans la spasmophilie, la sénescence,
l'impuissance, les crampes nerveuses, etc.
Carence :
On observe une déficience en magnésium chez les personnes ayant des diarrhées sévères ou prolongées ou des personnes traitées pendant longtemps par des diurétiques. La carence en magnésium : fatigue, asthénie, dépression, hyperémotivité, insomnie, anxiété, irritabilité, agressivité, oppression, crampes, tremblements, accidents cardio-vasculaires,
goutte, arthrose,
troubles digestifs, vertiges, ongles et cheveux fragiles. En cas de carence sérieuse et prolongée, c'est la spasmophilie ou la tétanie. Le manque de magnésium peut également être dû à un apport alimentaire pauvre en magnésium, ou à une ration déséquilibrée évitant les aliments riches en calories, mais aussi riche en magnésium.
Surdose :
Le corps élimine naturellement l'excès de magnésium lorsque les reins fonctionnent normalement. Un surdosage de magnésium se produit généralement lorsque le magnésium est ingéré en grande quantité sous la forme d'un supplément. Il est très rare d'éprouver un surdosage de magnésium en consommant des aliments qui ont naturellement du magnésium en
eux. Un surdosage
non éliminé peut néanmoins entraîner : douleurs abdominales ou crampes, gonflement abdominal, diarrhée, nausées, maux d'estomac, léthargie, confusion mentale, troubles cardiaques et détérioration de la fonction rénale, hypotension. Une progression de l'hypermagnésémie peut entraîner une faiblesse musculaire et des difficultés respiratoires. Une hypermagnésémie sévère peut causer un arrêt cardiaque (très rare).
Manganèse Mn
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Description :
Besoins journaliers : 5 mg.
Il y en a environ 75 mg dans notre corps. Le manganèse participe à l'utilisation des glucides et des lipides par l'organisme. Il entre en jeu également dans la lutte contre les radicaux libres. Il peut même parfois remplacer le magnésium chez certaines enzymes qui en ont besoin. Le manganèse est absorbé lentement et difficilement dans l'intestin
grêle. La faible
part du manganèse alimentaire absorbé est emmagasinée dans le foie.
Dans quels aliments ?
Noisettes, algue (kombu breton), légumineuses, soja (fermenté), noix, pain complet, riz, amandes, châtaignes, épinards...
Bienfaits :
Il joue un rôle dans le système de reproduction (formations des hormones sexuelles), dans le système nerveux, dans les affections articulaires et la croissance osseuse. C'est un antioxydant, un antiallergique universel, un anti-infectieux. Il intervient dans le processus de l'oxydoréduction (système nerveux, peau, appareil respiratoire, gonades).
Usages thérapeutiques
du manganèse : avec les enzymes, aident plusieurs processus cellulaires, anti-allergique universel, assimilation des glucides, anti-radicaux libres, lubrification des articulations, ralentit le durcissement des artères, fixe les minéraux et participe aux métabolismes des vitamines B1, B8 et C. Minéralothérapie et oligothérapie : le manganèse est très peu employé en médecine classique. En oligothérapie il est utilisé pour l'asthme, les migraines, l'urticaire, l'hépatisme, le nervosisme et l'irritabilité.
Carence :
Des apports insuffisants en manganèse peuvent théoriquement favoriser chez l'homme des problèmes osseux. De plus, ils pourraient entraîner une augmentation du taux de cholestérol. Néanmoins, aucun cas de carence n'a encore été observé. Symptômes de carence en manganèse : allergies, diabète, fatigue générale, insomnie, vertiges, arthrose, arthrite.
Un manque passager
de manganèse augmente les réactions allergiques (asthme, eczéma, rhume, migraines par exemple).
Surdose :
L'excès de manganèse concerne plutôt les végétariens du fait de la présence de manganèse en quantité importante dans les végétaux. Les signes de surdosage sont surtout d'ordre neurologique : céphalées, somnolence. On conseille donc de ne pas dépasser 10 milligrammes de manganèse par jour. D'autre part, le surdosage le transforme en oxydant, ce qui
est néfaste
au cerveau, provoque de l'hypertension et des problèmes avec le système cardio-vasculaire.
Mercure Hg
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Description :
C'est le principal minerai que l'on trouve dans la croûte terrestre, mais il se trouve aussi dans l'eau de mer. Il ne semble pas que le mercure soit nécessaire et aucune étude n'a encore démontré un rôle quelconque du mercure dans le corps humain.
Dans quels aliments ?
Le mercure est absorbé par des eaux polluées, même l'eau de pluie, et par certains poissons de mer pour ceux qui en mangent.
Bienfaits :
Minéralothérapie et oligothérapie : il est de plus en plus abandonné par la médecine classique à cause de sa toxicité. En oligothérapie, le mercure est encore un peu utilisé.
Carence :
Inconnue.
Surdose :
Le mercure est un métal très toxique même à faible dose. Il affecte principalement les fonctions cérébrales (neurotoxique) et rénales (néphrotoxique) et est soupçonné d'être un perturbateur endocrinien et d'induire ou co-induire certains cancers (On a par exemple observé des cas de leucémie au Japon concomitants à Minamata). On a également montré
en 2007, que
même à faible dose, il a un effet cytotoxique sur les cellules souches du système nerveux central (de même que de faibles doses de plomb ou de paraquat). Cet élément est d'autant plus nocif qu'il s'évapore facilement et que ses vapeurs sont aisément assimilées par l'organisme. De plus, l'absorption simultanée de cuivre, de zinc ou de plomb tend à accroître le pouvoir nocif du mercure. L'intoxication au mercure est également appelée hydrargisme, hydrargyrie ou hydrargyrisme. Dans les amalgames dentaires :
un amalgame dentaire contient environ un gramme de mercure, dont une partie est progressivement relarguée dans la bouche. La quantité de mercure libérée dépend des conditions : qualité de l'amalgame et en particulier polissage, acidité et température des aliments, présence d'autres métaux dans la bouche, mastication de chewing gum... En fin de vie, de nombreux patients ont entre 5 et 10 amalgames, voire plus. Le doute sur la toxicité de l'amalgame, couplé au risque environnemental lié à la présence de mercure,
a conduit certains pays d'Europe (Allemagne, Autriche, Suède, Danemark) à limiter son emploi. La Russie et le Japon ont respectivement interdit l'usage d'amalgames dentaires au mercure en 1975 et 1982. Depuis le 1er janvier 2008, la Norvège a interdit l'utilisation du mercure dans les amalgames dentaires (et pour toutes les autres applications).
Molybdène Mo
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Description :
Apports journaliers recommandés de 50 µg par jour.
Dans le monde végétal il se rencontre partout. Notre corps en contient environ 10 mg. Le molybdène participe à la fabrication de certains acides-aminés, qui sont les constituants des protéines. Cet oligo-élément est donc important pour de nombreuses fonctions de l'organisme.
Dans quels aliments ?
Légumineuse, légumes feuilles (Cresson, endive, frisée, laitue, mâche, roquette, scarole, chou, épinards, chou chinois), noix, céréales complètes, céleri-rave, haricots...
Bienfaits :
Malgré des études épidémiologiques contradictoires, le molybdène semble nécessaire à l'équilibre de la flore buccale. Il joue un rôle important dans les réactions enzymatiques qui forment l'acide urique, libère le fer du foie et métabolise les graisses et les sucres. Il participe comme le fluor à la défense de l'émail des dents. Usages thérapeutiques
du molybdène
: Il intervient dans le métabolisme protéique (fixation de l'azote), la division cellulaire. Il participe à la fixation des minéraux (prévention des caries dentaires). En oligothérapie on pense qu'il a des propriétés contre les allergies.
Carence :
Les carences sont rares et peu d'études existent à ce sujet. il semblerait néanmoins que des apports insuffisants en molybdène peuvent néanmoins entraîner des troubles neurologiques et des problèmes d'excrétion urinaire.
Surdose :
Les besoins sont largement couverts par l'alimentation. Il n'y a pas a priori de toxicité du molybdène.
Nickel Ni
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Description :
Besoins journaliers : 0.6 mg.
Chez l'homme, le nickel est un oligo-élément existant à raison de 0,12 mg par kg dans les os et totalisant 1,8 à 2 mg pour tout le corps.
Dans quels aliments ?
Légumineuses, persil, haricots, bettes, chicorée, bananes, noix de pécan, noix de cajou, petits pois, persil... (La cuisson des aliments dans l'acier inoxydable pourrait également être une source de nickel !)
Bienfaits :
Le nickel agit dans de nombreuses réactions chimiques, notamment pour les poumons. Il est également le catalyseur de nombreuses réactions enzymatiques notamment au niveau de la salive, de la rate, du pancréas et des surrénales (antidiabétique : cofacteur de l'insuline - hypotenseur).
Il serait utile dans les troubles de l'assimilation du sucre et de la croissance. Il semble nécessaire au maintien de la structure du noyau cellulaire par l'intermédiaire des acides nucléiques (ADN et ARN) dont il est l'un des constituants. Il joue un rôle dans l'utilisation des hydrates de carbones et leur stockage par le foie ainsi que dans celui du métabolisme des lipides. Il ralentit la croissance des cellules cancéreuses, ce qui amène à rechercher les aliments qui en contiennent quand on établit le régime
des précancéreux ou des cancéreux. Oligothérapie : La médecine classique n'utilise pas le nickel comme médicament ni comme apport nutritionnel. Par contre, en oligothérapie il est indiqué pour la cellulite, l'obésité, le diabète, les troubles du foie et du pancréas.
Carence :
En principe, les carences en nickel sont peu probables, mais il semblerait qu'un manque de nickel soit la cause de certains troubles du foie et des reins, et de certaines cellulites. D'autre part, les antibiotiques et quelques autres substances comme l'hypo-sulfite de soude inhibent l'assimilation du nickel.
Surdose :
Le nickel serait toxique pour des apports supérieurs à 600 microgrammes par jour : ingéré en excès, il crée des troubles du foie ainsi que des dermatoses. La contamination externe par le nickel est aussi malheureusement fréquente aujourd'hui en raison de sa présence dans les très répandus : pièces de monnaie, montures de lunettes, ustensiles de
cuisine, épingles,
bijoux fantaisies, boucles d'oreilles, provoquant eczémas et dermites de contact. Il est présent dans l'air que nous respirons et appartient ainsi à la catégorie des polluants. Un fumeur absorbe avec chaque cigarette jusqu'à 6.2 mg de nickel.
Or Au
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Description :
Aucun apport journalier n'a été déterminé.
L'or est plus connu comme métal précieux que comme minéral organique ou médicament, et pourtant, il peut être très bénéfique pour l 'organisme.
Dans quels aliments ?
Il y a des traces d'or dans beaucoup de végétaux. Certaines algues marines et la levure en contiennent des traces.
Bienfaits :
L'or a une action de stimulation de l'activité cellulaire. Il augmente le pouvoir de défense de l'organisme en activant le pouvoir destructeur des globules blancs. C'est un anti-infectieux puissant comme le cuivre et l'argent auxquels il est souvent associé. L'or est fixé par le foie, la rate et la moelle des os. Sa polyvalence biologique lui permet
de jouer
sur toutes les fonctions, sur tous les organes et sur tous les terrains : hypertension, hémorroïdes, varice, tuberculose, néoplasie. Chez les enfants, l'or aide à lutter contre les affections de la sphère ORL et il stimule leur croissance. Il répare les lésions des divers tissus, permettant ainsi une meilleure cicatrisation des plaies. L'association cuivre-or-argent peut-être considérée comme un véritable antibiotique polyvalent. L'or a une action spéciale vis-à-vis du bacile de la tuberculose, tout comme l'argent
vis-à-vis du gonocoque et l'étain vis-à-vis du streptocoque. Pour la tuberculose et les rhumatismes, on conseille d'y adjoindre du souffre, pour le cancer, de la vitamine C plus du sélénium, du platine, du cuivre et du nickel. Usages thérapeutiques de l'or : anti-infectieux, affections ORL, cicatrisation des plaies, tuberculose, rhumatismes... Minéralothérapie et oligothérapie : Depuis l'antiquité, l'or a été utilisé par de nombreuses médecines traditionnelles. En oligothérapie, l'or est surtout utilisé pour
stimuler les réactions de défenses et jouer un rôle anti-infectieux. C'est un excellent stimulant des fonctions sexuelles.
Carence :
Il est fort improbable que la carence en or existe.
Phosphore P
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Description :
Besoins journaliers : 0.8 à 1 g. Le phosphore ne peut être absorbé indépendamment du calcium ! En principe, le corps devrait disposer de deux fois plus de phosphore que ce calcium, mais notre alimentation moderne est souvent déséquilibrée.
Le phosphore est un oligo-élément minéral essentiel à presque toutes les réactions chimiques à l'intérieur des cellules. Le corps humain en renferme environ 500 g. La plus grande partie se trouve dans les os, ensuite dans les muscles et le reste dans les autres tissus.
Dans quels aliments ?
Algues, levure de bière, légumineuses, fruits oléagineux, céréales complètes... (En principe, notre apport quotidien en phosphore est largement assuré et souvent dépassé.)
Bienfaits :
Il doit être en bon équilibre avec le calcium, l'un permettant la fixation de l'autre. Il intervient dans la composition des dents, des os, des membranes des cellules (nerf). Il intervient également dans le métabolisme des graisses et il a un rôle énergétique. Usages thérapeutiques du phosphore : équilibre acide-base, formation du squelette, métabolisme
des graisses
et sucres, fabrication des phospholipides. Le phosphore est largement utilisé en médecine classique sous forme d'apport pondéral. En oligothérapie, ses principales indications sont : dysfonctionnement parathyroïdiens, spasmophilie, dystrophies osseuses, asystolie, ostéoporoses, asthénies cérébrales, maladie de Dupuytren, contractures musculaires douloureuses.
Carence :
Les manques de phosphore sont rares dans nos pays, mais néanmoins possible en cas d'hyperthyroïdie, du manque de vitamine D, d'alcoolisme ou de troubles rénaux. Le rachitisme peut aussi être une cause de carence. Vous devez également surveiller votre apport en phosphore si : vous êtes une femme enceinte, vous allaitez, vous suivez un régime riche
en protéines
ou un régime très pauvre en calories, vous buvez beaucoup d'alcool ou prenez régulièrement des médicaments contre l'acidité gastrique, vous sentez que vos muscles sont faibles et que vous êtes plus souvent malades que la normale (grippes, maladies infectieuses).
Surdose :
Ostéoporose, baisse du potassium et du magnésium. Réduction de l'absorption de calcium. Inhibe l'absorption du fer et du manganèse. Favorise la production de parathormone.
Platine Pt
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Description :
Quantité quotidienne : aucune.
Il se trouve dans la croûte terrestre, mais ne semble pas exister dans les végétaux. Aucune analyse n'a pu démontrer sa présence chez l'homme et pour cette raison, il n'est pas considéré comme un oligo-élément.
Dans quels aliments ?
Seule l'écorce terrestre semble en contenir à l'état natif.
Bienfaits :
La médecine classique ne l'utilise pas comme médicament. En oligothérapie, ses applications sont possibles dans le traitement du diabète.
Carence :
Aucune.
Plomb Pb
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Description :
Il semble que nous absorbons 300 microgrammes de plomb dans notre alimentation, l'eau et l'air que nous respirons, et comme tous les minéraux lourds, le plomb a le grave inconvénient de s'éliminer difficilement. Chez l'homme, la présence normale de plomb se chiffre à environ 35 mg.
Dans quels aliments ?
Il existe dans tous les végétaux sous forme de traces. L'eau de boisson contient normalement du plomb, ainsi que la plupart des aliments.
Bienfaits :
On ne connaît pas de rôle biologique attribué au plomb et sa réputation dans ce domaine est plutôt négative. Minéralothérapie et oligothérapie : en médecine classique, son utilisation a été progressivement abandonnée du fait de sa toxicité. L'oligothérapie l'utilise peu.
Carence :
Aucune carence n'a été étudiée, car rien de prouve que le plomb est nécessaire à la santé.
Surdose :
Notre mode de vie actuel nous expose à une intoxication lente par la pollution des eaux, de l'air et des aliments. L'ingestion ou l'inhalation de plomb est toxique. Elle provoque des troubles réversibles (anémie, troubles digestifs) ou irréversibles (atteinte du système nerveux). Une fois dans l'organisme, le plomb se stocke, notamment dans les
os, d'où il peut
être libéré dans le sang, des années ou même des dizaines d'années plus tard. L'intoxication par le plomb est appelée saturnisme. Chez l'enfant, l'absorption de plomb entraîne des troubles à l'acquisition de certaines fonctions cérébrales supérieures ; ceci est cause de retards intellectuels, de difficultés d'apprentissage, de troubles psychomoteurs avec agitation, d'irritabilité et de troubles du sommeil, et au delà un ralentissement de la croissance. Sur le plan purement somatique, il peut être constaté des
anémies et des formes neurologiques sévères (encéphalopathies). Chez l'adulte, la pathogénicité du plomb est responsable de douleurs abdominales souvent accompagnées de nausées et de vomissements (les coliques de plomb, qui font évoquer souvent chez l'adulte jeune une crise appendiculaire). Sur le plan neurologique, on rencontre des paralysies périphériques (atteintes des nerfs du bras et de la main). Par ailleurs, le plomb, chez l'adulte, provoque aussi des anémies et peut être à l'origine d'une hypertension
artérielle franche.Au moment de la grossesse, le plomb stocké dans les os de la mère, antérieurement exposée, est relargué dans le sang et contamine le foetus, puis se retrouve dans le lait maternel et contamine le nourrisson pendant la période d'allaitement.
Potassium K
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Description :
Besoins journaliers : 1 à 2 g.
Le potassium existe dans tous les végétaux, ainsi que dans l'eau de mer. Le corps humain en contient de 150 à 190 g. Il est présent à l'intérieur de toutes nos cellules, dans le sang, les lymphes et les os. Il est donc considéré comme un macroélément. Le potassium est un élément fondamental de la vie et donc de notre santé. Dans notre corps, il
règle la teneur
en eau des cellules, l'équilibre acido-basique, la transmission nerveuse et l'excitation neuromusculaire du coeur.
Dans quels aliments ?
Algues marines, légumineuses, soja (fermenté), levure de bière, oléagineux, avocat, champignons, olives, bettes, chou, épinards, céréales complètes, bananes...
Bienfaits :
Le potassium sert à la répartition de l'eau dans l'organisme, la régulation de la pression artérielle (un régime riche en potassium diminue la pression artérielle), à la prévention des calculs rénaux et limite l'apparition de crampes chez le sportif. C'est un alcalin intracellulaire en équilibre avec le sodium à travers les membranes cellulaires.
Il règle la
teneur en eau de la cellule. Sa présence influence le taux de magnésium. Il intervient dans la vie des globules rouges et dans le transport du gaz carbonique de désassimilation. Il assure une bonne oxygénation du cerveau. Il joue un grand rôle dans la transmission de l'influx nerveux et dans la contractibilité cardiaque. Il combat la fatigue musculaire, augmente l'efficacité des réflexes et c'est un excellent diurétique naturel. Usages thérapeutiques du potassium : équilibre de l'eau dans les tissus, tonique
cardiaque, musculaire, élimination rénale des toxines, utilisation des sucres et des protéines. En oligothérapie il est prescrit avec de bons résultats dans les cas de : arthrose postménopausique, algies rhumatismales, rhumatisme chronique évolutif, maladie de Paget. Il peut aussi être utilisé comme un puissant diurétique.
Carence :
Les carences en potassium sont rares. Les symptômes sont tout d'abord un manque de résistance à l'effort physique, puis une grande fatigue, esprit lent, mémoire défaillante, sens amoindris, besoin fréquent de boire, puis peuvent donner des troubles du rythme cardiaque, crampes, rhumatismes, polyarthrite chronique, affections pulmonaires, ralentissement
du transit.
Vous devez surveiller votre apport en potassium en cas de : stress prolongé qui augmente les besoins de l'organisme en potassium, déshydratation (perte de liquide possible si l'on transpire beaucoup, en cas de diarrhée ou de vomissement), force musculaire réduite, crampes, constipation, fatigue, irritabilité, confusion mentale.
Surdose :
La surconsommation d'aliments potassiques peut perturber l'équilibre minéral du sodium, du potassium, du calcium et du magnésium.
Sélénium Se
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Description :
Les besoins journaliers sont estimés entre 50 et 200 µg par jour.
L'apport en sélénium dépend de la teneur des sols et varie beaucoup selon les zones géographiques. Dans certaines régions d'Asie ou la teneur du sol en sélénium est très faible, on observe des carences pouvant donner de graves problèmes cardiaques (maladie de Keshan), osseux (maladie de Kashin-Beck), ou neuro-musculaires. Il semble être présent
sous forme de
trace dans tous les végétaux. Le corps de l'homme en contiendrait environ 10 à 15 mg. Il semblerait que le sélénium humain existe dans le sang et en plus fortes teneurs dans les testicules et les canaux adjacents à la prostate. Ce qui semblerait indiquer qu'il y a une perte par le sperme et que les hommes auraient besoin d'un apport plus important que les femmes de cet oligo-élément. Les plus récentes études indiquent que le sélénium va rapidement devenir un oligo-élément vedette, comme le magnésium. Il semble
que ses principales caractéristiques soient : anticancéreuses, anti-vieillesse et antioxydantes. Ainsi qu'un excellent protecteur cardiovasculaire et un stimulant du système immunitaire combattant ainsi virus et bactéries.
Dans quels aliments ?
Levure de bière, algues, légumineuses, céréales complètes, gaines de tournesol, chou, brocolis, radis, champignons, haricots blancs, noix du Brésil.
Bienfaits :
Le sélénium est un oligo-élément anti-oxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres et d'autres substances produites par l'oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles squelettiques et cardiaques et des spermatozoïdes.
Il a un pouvoir
détoxiquant contre les métaux lourds, l'alcool, la fumée, le tabac. Il aide à conserver l'élasticité de la peau. Cet oligo-élément a une action sur les radicaux libres, véritables ennemis de nos cellules. Ils sont effectivement impliqués dans les phénomènes de vieillissement de nos cellules ainsi que dans la virulence des virus qui nous assaillent. Les apports en sélénium sont très probablement liés à une diminution des risques de maladie cardio-vasculaire et de cancer. Cet oligo-élément permettrait également
de booster le système immunitaire. Ses propriétés antioxydantes sont impliquées dans la lutte contre le vieillissement cellulaire. Usages thérapeutiques du sélénium : protection cardio-vasculaire, anticancéreux, antioxydant, anti vieillissement (avec vitamine E), stimule le système immunitaire, réduit les effets des substances toxiques : café, tabac, alcool, pollution. En oligothérapie, il est indiqué pour : l'uricémie, l'impuissance, la frigidité, la stérilité, les mycoses et l'acné.
Carence :
Les signes les plus frappants sont les douleurs et la faiblesse musculaires. La carence peut également entraîner une cardiomyopathie (maladie de Keshan), une Insuffisance cardiaque, pigmentation de la peau (tâches de vieillesse), problèmes d'irrigation (cerveau), angine de poitrine,
infarctus.
Surdose :
Toxique au delà de 500 µg par jour. Les effets secondaires dus à un surdosage sont : des nausées et/ou des vomissements, de la fatigue, associée le plus souvent à une perte de poids, une certaine irritabilité, des ongles cassants et une perte de cheveux importante.
Silicium Si
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Description :
Besoins journaliers : 25 mg.
Le sable est composé de silicium. Il est présent pratiquement dans tous les végétaux. Chez l'homme, le silicium existe dans toutes nos cellules, où il joue un rôle protecteur, et est concentré dans nos dents, les cheveux, les ongles, les tendons et les cartilages. Notre corps en contient environ 3g. Le silicium est un protecteur efficace du système
cardiovasculaire
ainsi qu'un allié contre la raideur de l'âge, articulations, muscles, vaisseaux.
Dans quels aliments ?
Eau de boisson, prêle (utilisée en tisane), céréales complètes, légumineuses, millet, ortie, chou-fleur, épinards, haricots, pommes, fraises, bananes...
Bienfaits :
Le silicium permet de fabriquer le collagène et joue un rôle important dans le métabolisme osseux. C'est un des constituants des os, des cheveux, du cartilage, à de faible dose sous forme de silice. Il favorise la fixation des autres minéraux dans les os. Le silicium est nécessaire pour former, avec le calcium et la vitamine C, le collagène qui
rend nos tissus
souples. On peut qualifier le silicium de véritable "ciment cellulaire" s'opposant au vieillissement de l'organisme. Il fortifie les os et accroît la rapidité de consolidation des fractures, il participe au bon état général de la peau, des ongles et des cheveux, il donne du tonus aux tissus conjonctifs, luttant ainsi, d'une manière indirecte contre la cellulite. Il joue un rôle au cours de la croissance et protège le système cardio-vasculaire. Par son effet diurétique puissant, le silicium est recommandé
aux femmes faisant de la rétention d'eau ou souffrant de cellulite. Il est indispensable chez les personnes souffrant d'ostéoporose (ou mieux à titre préventif) car il permet la fixation du calcium. Les enfants en période de croissance, qui souvent souffrent des articulations, devront en faire des cures répétées. Excellent catalyseur des glandes endocrines, le silicium est un facteur de développement chez les jeunes, d'équilibre du système nerveux et de lutte contre l'atonie cérébrale et la déficience intellectuelle.
Le silicium influence positivement la guérison des verrues (en bonne association avec le magnésium et l'aluminium), les ostéites et les adénopathies, il réhydrate la peau et les muqueuses, cicatrise les tissus (osseux ou peau) et enfin aide dans le prostatisme. Il a également une action contre le cholestérol et l'hypertension. Usages thérapeutiques du silicium : reminéralisation générale, régénération des cheveux et des ongles, cicatrisation rapide, reconstitution du calcium osseux, tonus des tissus cutanés (cellulite).
En oligothérapie il est indiqué pour : atonie cérébrale, cicatrisation (peau et os), ostéites, prostatisme, hypertension et cholestérolémie.
Carence :
Il n'existe pas en pratique de carence en silicium. Mais certaines études anciennes établissaient un lien entre la faible teneur en silicium de l'eau et les problèmes cardiovasculaires, mais également : déminéralisation, rachitisme, ongles cassants, faiblesse générale, fractures longues à rétablir, affections dégénératrices, hypertension, troubles
coronariens,
conjonctivites, périarthrites, athérosclérose. Un manque prolongé de silice provoque chez les enfants un retard de croissance.
Surdose :
A priori pas de risques liés au surdosage.
Sodium Na
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Description :
Les apports recommandés sont de 5 à 8 g par jour.
Il y en a entre 100 et 200 g dans le corps humain où il joue quelques-uns des rôles les plus vitaux. Le sodium (chlorure de sodium) est un élément minéral très présent dans l'organisme, notamment dans le plasma. Il est apporté par l'alimentation sous forme de chlorure de sodium (le sel).
Dans quels aliments ?
Sel marin (surtout non raffiné), tamari, miso, gomasio, algues marines, olives en saumure, biscuits salés... Par contre les légumes et fruits sont pauvres en sodium, mais riches en potassium.
Bienfaits :
Le sodium joue un rôle actif dans l'influx nerveux et dans l'équilibre acido-basique de l'organisme. Il aiguise l'appétit, stimule l'esprit et les muscles, d'où la nécessité de le consommer sous forme de chlorure de sodium d'autant que la température extérieure entraîne une plus forte sudation. Le sodium est utilisé en médecine classique sous forme
de sels sodiques
d'acides faibles, (bicarbonate, carbonate et borate), comme agents alcalins ou antiacides.
Carence :
Les carences de nos jours sont pratiquement impossibles, sauf dans certaines maladies (Addison), pendant la grossesse ou par déshydratation importante. En effet, en cas d'effort physique intense, surtout en ambiance chaude ou lors de la pratique d'un sport d'endurance, les pertes en sel suite à une transpiration excessive peuvent conduire à une
carence sodée
se manifestant par des pertes de connaissance, des crampes, de l'insomnie et une déshydratation. La carence de sodium n'est également possible que dans des circonstances anormales : diarrhées, vomissements, insuffisance surrénale aiguë, néphrite chronique, prescription d'un régime strictement sans sel avec des diurétiques. Les symptômes qui en découlent sont une hydratation excessive des cellules avec en parallèle une déshydratation des liquides extracellulaires. Certaines maladies, notamment rénales, entraînent
des déséquilibres en sodium dans le sang et de graves troubles métaboliques.
Surdose :
Des apports trop importants de sel raffiné sont un facteur de risque d'hypertension artérielle, de rétention d'eau et d'insuffisance cardiaque. Mais le sel non raffiné en surdosage déclenchera simplement une soif de boire de l'eau qui sera éliminé par les reins. Les conséquences sont bien moins importantes que la surconsommation de sel raffiné.
Dans tous
les cas, Il est conseillé d'en consommer raisonnablement, sous peine de surmener les reins et, comme précisé, d'entraîner une soif trop importante d'élimination. Un oedème des membres inférieurs et des poches sous les yeux au réveil, doivent alerter sur une possible surconsommation de sel et risque d'hypertension.
Soufre S
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Description :
Besoins journaliers : 600 mg.
Le soufre est présent dans tous les végétaux sous forme organique et notre corps en contient en moyenne entre 350 et 480 mg. C'est un des plus abondants macroéléments de notre organisme qui en fait se trouve dans toutes nos cellules.
Dans quels aliments ?
Algues, riz complet, noisettes, radis, chou, lentilles, cresson, haricots, brocoli, persil, châtaignes, concombre, pain d'épeautre complet, avoine... (Tous les aliments comportant de la cystine, cystéine, méthionine.)
Bienfaits :
Le souffre entre dans la composition de différents acides aminés, dans l'hémoglobine (les vitamines du groupe B) et les anticorps. Il participe à la respiration des cellules et à l'élimination des toxines. Il intervient dans de nombreuses fonctions métaboliques, au niveau du tissu conjonctif et dans l'oxygénation du cerveau. Il possède des vertus
antioxydantes
qui agissent dans la lutte contre le vieillissement ; cet effet anti-vieillissement se fait sentir aussi bien sur nos fonctions cérébrales que sur nos articulations qu'il protège de l'arthrose. Le souffre est un désensibilisant universel et, comme le manganèse, un antiallergique. Il a une action favorable contre l'arthritisme, l'asthme, les éruptions cutanées, les migraines, les rhumatismes. Il est à associer à beaucoup de traitement des affections de la peau, des syndromes allergiques et des dysfonctionnements
hépato-biliaires. Il traite également de nombreux symptômes du système respiratoire : asthme, bronchites et laryngites chroniques, rhinite spasmodique... Il tonifie la peau et rend les cheveux plus soyeux. Le soufre donne l'élasticité à nos cheveux, ongles, tendons, cartilages et peau. Il est essentiel pour la respiration des cellules ainsi que pour la désintoxication de l'organisme. Le soufre aide le foie dans la sécrétion de la bile. 'est le minéral de base pour la souplesse corporelle et donc maintenir le
corps jeune au troisième âge. Usages thérapeutiques du soufre : rôle important pour les os, dents, phanères, tendons, articulations. Lutte contre les affections rhumatismales et respiratoires. Dépuratif, anti-infectieux intestinal, en dermatologie comme antiséborrhéique sous forme de pommades, lotions et shampooings. Il est aussi utilisé en rhumatologie, dans le traitement des troubles hépatiques, dans les affections respiratoires et les troubles cardiovasculaires. En oligothérapie, le soufre est prescrit comme
désensibilisant général et antitoxique.
Carence :
Les carences en soufre sont peu probables. Néanmoins, une carence rend les cheveux et les ongles cassants, ternes et fragiles. Mais aussi: psoriasis, dermatoses, rhumatismes, arthritisme, goutte, athérosclérose, affections pulmonaires, asthme, infections, troubles hépato-biliaires.
Surdose :
Un surdosage éventuel peut entraîner une action laxative. Les sulfites (dans le vin notamment), additifs alimentaires destinés à améliorer la conservation des aliments (E220-E224 et E226-E227), peuvent entraîner des réactions allergiques, surtout chez les patients asthmatiques. Ces additifs sont à éviter.
Strondium Sr
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Description :
L'apport pondéral de strondium n'est sans doute pas nécessaire.
On n'a pas encore calculé avec précision la quantité de strondium que notre corps contient mais on a pu le détecter dans les os, où son métabolisme est parallèle à celui du calcium et dans le cytoplasme de toutes nos cellules où il jouerait un rôle protecteur des mitochondries.
Dans quels aliments ?
L'eau en contient parfois beaucoup et la plupart de nos aliments en contiennent aussi, mais aucune analyse n'a encore pu établir la teneur des principaux aliments.
Bienfaits :
Le lactate de strondium est indiqué dans l'albuminurie. En oligothérapie, le strondium a été expérimenté dans les états sénescents et artérioscléreux.
Carence :
Dans les régimes où la teneur en strondium des eaux est haute, le nombre de caries dentaires est très bas. L'ostéoporose semble être lié aussi à un manque de strondium.
Vanadium V
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Description :
Besoins journaliers : 200 mcg.
Notre corps en contient près de 2 mg. Le rôle physiologique du vanadium n'est pas bien connu.
Dans quels aliments ?
Le vanadium se cache dans les champignons. On le trouve dans de nombreux fruits et légumes, mais en très faibles quantités. Quelques sources de vanadium : pain d'épeautre complet, olive, soja (fermenté), légumineuses, épinard, chou, maïs, raisin...
Bienfaits :
Il semblerait que le vanadium joue un rôle dans les fonctions thyroïdiennes ainsi que l'entretien des os et des dents. Il interviendrait dans le processus d'oxydoréduction cellulaire (thyroïde, gonades, rein, foie). Il régulariserait les lipides : il agirait comme protecteur des acides gras polyinsaturés, avec une réduction du cholestérol dans le
sang. En médecine
classique, son indication principale est pour stimuler l'appétit. L'oligothérapie le prescrit dans l'hyposthénie et dans certaines néoplasies.
Carence :
Les carences et intoxications au vanadium sont mal connus. Les besoins en cet oligo-élément reste néanmoins très faible, et les risques de carence rares. Un manque pourrait entraîner des troubles de la fertilité et des problèmes osseux. Le manque de vanadium peut entraver la croissance des enfants et augmenter le taux de triglycérides chez l'adulte.
Surdose :
A très fortes doses, il peut entraîner des problèmes digestifs (diarrhées et vomissements), mais ces seuils ne peuvent être atteints uniquement par l'alimentation.
Zinc Zn
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Description :
Besoins journaliers : 15 mg.
Chez l'homme, la teneur en zinc varie de 1,5 à 2,2 g. C'est un anti-oxydant et il interviendrait dans la prévention des effets toxiques dus aux radicaux libres. Dans l'acné inflammatoire modérée, le zinc a même démontré une efficacité équivalente à la tétracycline, l'antibiotique de référence dans la médecine classique dans le traitement de l'acné
!
Dans quels aliments ?
Graines de courges, légumineuses, céréales complètes, légumes feuilles (salades, chou...) et racines, haricots, amandes...
Bienfaits :
Le zinc est un oligo-élément qui joue un rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Il stimule le développement physique, intellectuel et sexuel avec protection du patrimoine génétique. Il est nécessaire aux cellules sanguines, à l'hypophyse, la peau, les cheveux, les ongles, les os. C'est aussi un anti-infectieux,
un antioxydant.
Il agit également sur l'activité de l'insuline sécrétée par le pancréas pour régler l'utilisation énergétique des glucides. Le zinc est aussi indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, du thymus et de la lymphe. Il participe à la synthèse des protéines et à l'assimilation des vitamines B. Combiné avec la vitamine A, il permet d'accélérer la cicatrisation des plaies, de traiter certaines formes d'acné et protège de l'herpès. Les hommes qui l'absorbent régulièrement tout au long de leur vie, souffrent
rarement de problèmes de prostate. Mais aussi: chez le foetus, le zinc intervient dans le développement du mésoderme, dans le pancréas, il stimule les îlots de Langerhans produisant l'insuline, il intervient dans près d'une centaine d'enzymes, stimule la production des lymphocytes, participe à la synthèse de nombreuses protéines, agit sur la contractibilité des muscles, intervient dans l'équilibre acido-basique du sang, stimule la croissance de l'organisme et le développement des organes génitaux, agit directement
sur les papilles gustatives, l'odorat et la vue, nous aide à avoir une bonne odeur corporelle, à cicatriser nos plaies, à prévenir ou à contrôler le diabète, à vaincre l'acné, à remédier à l'impuissance, à régulariser le syndrome prémenstruel, à stimuler notre cerveau, à traiter la schizophrénie, à réduire les dépôts de cholestérol, etc. L'absorption peut être gênée par un excès de calcium et entre en compétition avec le cuivre. Les pertes sont surtout fécales, les urines en élimine peu. Usages thérapeutiques
du zinc : action sur le goût, l'odorat et la vue, favorise la multiplication cellulaire, renforce le système immunitaire, anti-infectieux, anti-oxydant, Minéral nécessaire au bon fonctionnement du système sanguin. La médecine classique utilise également le zinc en dermatologie sous forme de pommades. L'oligothérapie utilise le zinc dans les troubles hypophysaires et plus spécialement : retard de croissance, état adiposo-génitaux, développement génital de l'adolescent, ménopause. C'est un excellent défatiguant.
Carence :
Symptômes de carence en zinc : retard de croissance, anomalies de la maturation sexuelle, troubles du goût, problèmes immunitaires, problèmes de peau et de cicatrisation, perte d'appétit, perte de poids, peau rugueuse, troubles cutanés, une certaine apathie et des taches blanches sur les ongles, insuffisance hépatique, infection sévère. Vous devez
surveiller
votre apport en zinc si : vous êtes sportif, vous prenez la pilule anticonceptionnelle, vous consommez beaucoup de calcium, vous buvez trop d'alcool.
Surdose :
On a observé des cas isolés de toxicité aiguë du zinc suite à la consommation d'aliments ou de boissons contaminés par le zinc libéré par des conteneurs en zinc. Les signes de la toxicité aiguë du zinc sont les douleurs abdominales, la diarrhée, des nausées et vomissements. Des doses de 255 à 450 mg ingérées en une fois produisent généralement des
vomissements.
On a constaté des troubles gastro-intestinaux bénins pour des doses allant de 50 à 150 mg par jour de suppléments de zinc. La conséquence majeure de consommation excessive de zinc sur le long terme est la carence en cuivre : on a pu observer que des apports totaux en zinc de 60 mg/jour (50 mg en supplémentation et 10 mg en apport nutritionnel) ont engendré des carences en cuivre.
Merci aux sites comme vitamines-mineraux.com qui m'ont aidé dans mes recherches à rédiger ces informations sur les vitamines et minéraux.
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