Le jeûne, une "nouvelle" thérapie ? - 16/06/2012
Communiqué de arte.tv :
Et s'il existait une alternative
au "tout médicament" ? En Russie, en Allemagne et aux États-Unis, médecins et chercheurs étudient les effets étonnants du jeûne sur les patients. Une enquête aussi rigoureuse que troublante.
Dans les pays occidentaux, les
cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s'il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne.
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Réputé pour sa source d'eau chaude, le sanatorium
de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est aussi connu pour son centre de jeûne, créé en 1995. Atteints d'asthme, de diabète, de rhumatisme, d'allergie… les patients, très encadrés, n'ingurgitent rien à part de l'eau durant douze jours en moyenne mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Passée la douloureuse crise d'acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s'appuie sur quarante ans d'études
scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l'ère soviétique. Bien qu'elles soient inconnues hors de Russie, des médecins et chercheurs occidentaux creusent aussi ce sillon, même si, aux pays du médicament-roi, ils bénéficient de peu de subventions.
Réflexe atavique :
Le documentaire nous emmène aussi en Allemagne,
à la clinique Buchinger, sur les rives du lac de Constance, où l'on soigne par le jeûne des maladies chroniques et aux États-Unis, où Valter D. Longo, professeur de biogérontologie à l'université de Californie, étudie les effets du jeûne sur des souris atteintes de cancer. À l'aide d'infographies très claires, le film explique les bouleversements complexes qui s'opèrent dans un organisme à la diète. Grosso modo, il réapprend à vivre de ses réserves, un réflexe atavique qui le purge et le rend plus fort. Aussi
efficace que troublante, la démonstration de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade incite à réévaluer notre approche de la maladie et du soin. À l'instar des malades de Goriachinsk plus confiants après avoir surmonté l'épreuve du jeûne, on se découvre un corps plus résistant qu'on le croyait, une nouvelle plutôt réconfortante.
Mon avis : (C.M.)
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Le jeûne existe depuis la nuit des temps, et il est heureux que le "tout médicament" puisse un jour laisser sa place à des thérapies bien plus naturelles, et surtout non toxiques. Bien entendu, si chacun se nourissait convenablement, le jeûne serait moins utile, mais nous n'avons pas été éduqués de cette façon, et bien souvent,
il nous faut reconquérir une santé vacillante ! Un lien intéressant pour ceux qui souhaiteraient pratiquer un jeûne encadré : www.nature-et-vie.fr
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Il est également intéressant de noter que le très connu magazine Science & Vie (juin 2012 - N°1137) parle du jeûne en ces termes : "Jeûne, ses bienfaits enfin prouvés".
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