Homéopathie, une médecine efficace ? - 13/01/2015
Une réalité ou un puissant placebo ?
Je sais que beaucoup de personnes utilisent l'homéopathie pour se soigner, et je ne souhaite froisser personne en leur donnant mon avis et mon humble expérience, et ce sera ensuite à chacun de voir pour lui-même bien entendu. En alimentation Zen
Macrobiotique, l'homéopathie n'est absolument pas conseillée. Cette façon de s'alimenter depuis des millénaires à fait ses preuves sur le terrain des maladies. Mais pourquoi l’homéopathie n'est-elle pas conseillée par l'alimentation Zen ? Principalement de par sa composition en excipients qui est toxique et très yin : Tous les granules et les globules sont fabriqués à partir de cristaux de lactose (sucre de lait de vache !) et de saccharose (sucre blanc raffiné !).
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Leurs teneurs respectives sont de 15 % de lactose et 85 % de saccharose. Et ceux qui penseraient qu'il y a peu de sucre dans un granule pourraient se contredire, quant au fait que l'efficacité de l'homéopathie est basée sur des principes actifs minimalistes !
De plus, du fait de ma propre expérience, l'homéopathie n'est qu'un placebo (à part peut-être les très (très) faibles dilutions ou le principe actif est encore présent), et qui démontrent la puissance de l'esprit capable de se guérir. Quant à la mémoire de l'eau, je ne partage pas nécessairement les propos de l'article ci-dessous de Science &
Vie, mais cela ne change pas grand-chose sur l'expérience que j'ai de l'homéopathie sur moi-même, mes proches, et plusieurs personnes pour lesquelles j'ai dû donner quelques conseils alimentaires avisés (alimentation à dominante yang, phytothérapie et oligothérapie) pour qu'elles sortent de la spirale dans laquelle elles se trouvaient avec leur traitement homéopathique totalement inefficace. Beaucoup pensent que l'homéopathie, à de très faibles dilutions, agit sur la psyché interne en profondeur, plutôt que sur
l'externe, mais l'alimentation Zen le fait parfaitement mieux et de façon flagrante et très rapidement, sans excipients toxiques.
Ceux qui pensent être guéris par l'homéopathie ne le sont en grande partie que par le formidable effet placebo, induit par la conviction psychologique d'être soigné par ces granules aux excipients, encore une fois, néfastes pour la santé. Même si je suis d'une nature plutôt souple, à mon sens, l'homéopathie ne fait qu'entretenir les pathologies
mais certainement pas les soigner, à moins d'un esprit convaincu qui provoque sa guérison.
Pour ma propre conclusion, l'homéopathie est un formidable business, autant d'ailleurs que la médecine allopathique, qui l'est d'ailleurs encore plus. A vous de le ressentir bien entendu, mais pourquoi ne remplaceriez-vous pas l'homéopathie par la phytothérapie et l'oligothérapie, bien plus naturels et proches de la nature, tout en étant tout à
fait remarquable d'efficacité ? Et puis, n'oubliez pas que ce qui détermine votre santé est avant tout votre façon de vous alimenter ! Si vous respectez votre corps, il en sera heureux et vous le rendra !
Article du magazine Science & Vie : (janvier 2015, n°1168)
L'homéopathie prouve uniquement l'effet placebo :
De nombreux homéopathes considèrent que leur pratique ne peut pas être évaluée dans le cadre d'essais cliniques contre placebo parce qu'elle est trop différente de la médecine conventionnelle. Elle est personnalisée et n'associe pas un symptôme à un remède donné. Ainsi, deux individus présentant exactement le même ensemble de symptômes ne se verront
pas forcément prescrire le même traitement.
Soit. Mais il existe une solution très simple pour prendre en compte cette particularité. Imaginons un essai clinique destiné à évaluer l'efficacité de l'homéopathie contre la grippe. Il suffirait de mettre à la disposition du praticien deux valises, l'une contenant tous les traitements homéopathiques possibles de la grippe, l'autre exactement
les mêmes remèdes en apparence, mais qui n'en sont pas: des "placebos". L'homéopathe pourrait alors prescrire des traitements individualisés, réels ou non.
Zéro substance active :
Or, des études cliniques de ce type ont déjà été menées, et permettent désormais de statuer sans ambiguïté sur le cas de l’homéopathie. La dernière analyse en date (août 2014), l'une des plus importantes, a été dirigée par le Conseil national australien de la recherche en santé, Chargé d'enquêter sur l'efficacité des traitements et des nouvelles
pratiques médicales. Après avoir répertorié les 57 revues systématiques de qualité (des synthèses critiques des meilleures études déjà parues) relatives aux effets de l'homéopathie sur 68 problèmes de santé (asthme, grippe, eczéma, etc.), les auteurs tranchent: "Les preuves disponibles ne sont pas convaincantes et échouent à démontrer que l'homéopathie est un traitement efficace, quelle que soit l'indication clinique.
Pourtant, rétorquent les homéopathes, il existe bien des études qui concluent à l'efficacité de leur pratique par rapport à un placebo. Oui, mais un examen détaillé montre que toutes ont été mal conduites (nombre insuffisant de patients, absence de groupe contrôle, etc.) et qu'aucune n'a jamais pu être reproduite.
Après plusieurs dizaines d'années de recherche clinique, l'heure n'est donc plus au doute. L'homéopathie n'est rien d'autre qu'un placebo. Rien d'étonnant, si l'on considère la façon dont sont élaborés la plupart de ses remèdes, au moyen de dilutions répétées. En pratique, le fabricant utilise une dose de produit actif - constituée d'un nombre de
molécules données - qu'il va noyer dans toujours plus d'eau. A force de dilutions, chaque échantillon contient de moins en moins de molécules. Jusqu'à ce que l'immense majorité des échantillons n'en contienne plus aucune.
Ainsi, le taux de dilution 30 CH signifie que l'ingrédient de base a été dilué 30 fois, d'un facteur 100 à chaque fois. Soit un facteur de dilution total de 1060. Résultat, la probabilité que le remède final contienne une molécule de substance active est de un sur un milliard de milliards de milliards de milliards.
Catherine Hill, épidémiologiste et méthodologiste à l'Institut Gustave Roussy, résume: "Il y a zéro molécule dans l'homéopathie, donc ça ne peut être qu'un placebo."
Autre façon de le dire: l'homéopathie prouve l'effet placebo, lequel a été démontré, ce qui, en soi, est une bonne nouvelle. Mais les tenants de l'homéopathie ne désarment pas. Selon eux, même si le principe actif est absent, l'eau qui a servi à la dilution transmet bel et bien son effet. C'est la thèse de la mémoire de l'eau, proposée dans les
années 1980 par l'immunologiste Jacques Benveniste et défendue depuis quelques années par Luc Montagnier (prix Nobel de médecine pour la découverte du VIH).
Elle stipule que les molécules d'eau garderaient l'empreinte du principe actif même s'il n'est plus là, en se liant les unes aux autres pour former des sortes de cages qui piégeraient des ondes électromagnétiques. Une piste thérapeutique potentiellement formidable... sauf qu'aucune des expériences qui prétendent valider cette thèse n'a pu être reproduite.
De plus, les arguments avancés sont considérés par les spécialistes comme fantaisistes. "A l'état liquide, l'eau ne présente pas de structure moléculaire ordonnée qui pourrait garder la trace d'une quelconque information", explique Sylvain Picaud, directeur de recherche à l'université de Franche-Comté. Frédéric Caupin, physicien à l'université
de Lyon, renchérit : "Deux molécules d'eau peuvent se lier, mais pendant très peu de temps, de l'ordre de la pico-seconde." Soit bien moins qu'un milliardième de seconde. En clair, même si l'eau avait une rnémoire, elle serait de toute façon beaucoup trop courte pour transmettre le moindre effet à un patient.
Reste que l'homéopathie demeure un placebo très efficace. A défaut d'avoir démontré sa supériorité sur un composé inerte, de nombreuses études ont observé son efficacité par rapport à une absence de traitement. "Les homéopathes sont les meilleurs pour optimiser l'effet placebo", souligne le psychiatre Patrick Lemoine (université Claude-Bernard
de Lyon).
N'est-ce pas une raison suffisante pour justifier l'utilisation clinique de l'homéopathie ? Le débat est économique, pas Scientifique. Sans compter qu'il n'est pas nécessaire de passer par une pilule placebo pour déclencher l'effet placebo. Tout médicament conventionnel, pour peu qu'il soit délivré par un médecin bienveillant, à l'écoute de son
patient, produit, en plus d'un effet thérapeutique spécifique, un effet placebo aux mécanismes physiologiques démontrés: activation du cortex préfrontal, libération d'endorphines...
S'il est un enseignement à tirer du succès actuel de l'homéopathie, c'est bien celui-ci: les médecins devraient veiller à établir une véritable relation de confiance avec leurs patients, de façon à optimiser leur prise en charge.
Sources: Rapport du Conseil national australien de la recherche en santé (NHMRC), août 2014; le rapport fédéral suisse sur l'homéopathie, 2011 ; etc. A retrouver sur www.science-et-vie.com
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