Le vrai visage de la viande ! - 15/04/2012
Une industrie bien sinistre...
Communiqué de petafrance.com :
Le visage de la viande :
Poules, cochons, vaches, poissons
et tous les autres animaux d'élevage sont des individus qui ressentent non seulement la douleur, mais aussi la joie, la peine, la peur, l'amour et la solitude, tout comme les chiens, les chats et les humains. Ils sont faits de chair et de sang et ont une vie sociale et psychologique, comme les humains.
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Plus d'un milliard d'animaux sont tués chaque
année dans les abattoirs français. Tous les jours, ce sont des scènes d'épouvante.
Au cours de sa vie, on estime qu'un Français
est responsable de la mort d'environ 1 500 animaux (bien plus si on disposait de chiffres sur les animaux morts en dehors des abattoirs, comme les poissons, les poussins mâles ou encore les animaux morts pendant l'élevage et le transport).
En plus des cent milliards d'animaux tués chaque
année pour leur viande à travers le monde, des millions meurent de stress, d'étouffement, de blessures ou de maladies.
Ne peut-on pas simplement mieux traiter les
animaux ?
Le nombre astronomique d'animaux élevés et
tués pour la consommation rend absolument impossible un contrôle permettant de leur garantir un traitement décent.
Mais imaginons que ce soit possible : accepteriez-vous
d'être tué pour être mangé si l'on vous promettait un traitement "décent" avant votre mise à mort ?
Le calvaire des vaches laitières :
Les petites exploitations familiales ont été
en grande partie supplantées par de véritables usines où les vaches, parquées dans d'énormes hangars, sont traitées comme de simples machines à lait.
Les vaches produisent du lait pour la même
raison que les femmes : pour nourrir leur petit, avec qui elles ont un lien très fort. Mais un à trois jours après sa naissance, celui-ci leur est arraché, ce qui les plonge dans un profond désarroi. Trois mois plus tard, alors qu'elles sont encore en lactation, elles sont à nouveau inséminées et devront bientôt revivre ce scénario traumatisant.
Alimentées à base de concentrés protéinés pour
augmenter la production, 25 % des vaches développent un excès d'acide urique et deviennent boiteuses.
Un tiers souffre de mastites (inflammations
des mamelles) dues à la surproduction de lait.
Rapidement épuisées par un tel traitement,
les vaches laitières sont tuées vers l'âge de cinq ans, alors qu'elles pourraient atteindre une vingtaine d'années. Elles sont souvent pleines quand elles sont abattues. La viande obtenue est transformée en steaks hachés.
Que deviennent les veaux ?
En France, deux millions de veaux sont élevés
dans des boxes de contention individuels.
Privés de leur mère, de contacts avec leurs
congénères, de paille sur laquelle se coucher, d'herbe à manger et même du moindre exercice, les veaux sont tellement à l'étroit qu'ils ne peuvent plus se retourner dès qu'ils atteignent deux semaines.
Ces boxes seront interdits en Europe à partir
de 2007, mais les conditions d'élevage des veaux resteront insupportables.
Anémiés par une alimentation déficiente en
fer (pour conserver leur chair bien blanche) et en fibres alimentaires, ils souffrent de diarrhées et de pneumonies et sont maintenus en vie au moyen de tranquillisants et d'antibiotiques.
Au bout de cinq ou six mois sans mouvement
et sans lumière, ils voient le jour pour la première fois en partant à l'abattoir.
Le cauchemar des poules :
En France, plus de 50 millions de poules pondeuses
sont élevées en batteries, dans des cages si étroites (l'équivalent d'une page A4) qu'elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes.
Quant aux 750 millions de poulets de chair
abattus chaque année en France, ils passent leur triste existence dans des hangars insalubres et sans fenêtres où ils développent ulcères et brûlures aux pattes. Ils disposent d'encore moins d'espace que les poules en batterie. Environ 35 millions meurent en cours d'élevage.
Le stress étant générateur d'agressivité, les
éleveurs tranchent le bec des poussins quelques heures seulement après leur éclosion à l'aide d'une lame chauffée à blanc pour éviter le picage.
Le débecquage est une pratique si douloureuse
que de nombreux poussins meurent immédiatement de crise cardiaque ou se laissent mourir de faim par la suite plutôt que de picorer.
Les manipulations génétiques permettent d'obtenir
une croissance foudroyante, mais certains organes ne se développent pas aussi vite que le reste, ce qui provoque des problèmes cardiaques et pulmonaires. Incapables de supporter un corps aussi disproportionné, les os des pattes se brisent et se déforment. Au moment de partir pour l'abattoir, beaucoup de poules sont de véritables infirmes.
Ce qu'on ne vous dit pas...
Que deviennent les 50 % de poussins mâles issus
des variétés de pondeuses, qui ne pondront bien sûr pas d'œufs et ne grossiront jamais assez pour être rentables ?
Dans le meilleur des cas, ils sont gazés, mais
comme ce procédé revient trop cher, ils sont souvent broyés vivants. Dans les petites exploitations, ils sont jetés dans des sacs où ils meurent asphyxies ou écrasés par un bulldozer.
Et les cochons ?
Les dents des porcelets sont sectionnées à
la pince dans les élevages industriels. Coupées au niveau de la pulpe, elles éclatent jusqu'à la racine, ce qui provoque des infections à répétition qui sont une source de souffrance permanente.
Viennent ensuite coupe de la queue et castration,
toujours sans anesthésie. La castration nécessite une incision profonde car les testicules ne sont pas apparents. Très douloureuse, cette opération a été interdite au Royaume-Uni, par exemple. Mais elle est toujours pratiquée en France.
Quant aux truies, beaucoup sont enfermées pendant
la gestation dans des stalles où elles ne peuvent pas bouger. Leur détresse et leur souffrance y sont intenses. Certaines perdent connaissance en tentant de s'enfuir.
L'accouchement se fait dans des cages plus
petites encore, pour empêcher les truies d'écraser les porcelets en se couchant. Séparés de leur mère par une grille de métal même pendant l'allaitement, les petits leur sont définitivement arrachés au bout de trois ou quatre semaines.
Ces stalles sont si cruelles qu'elles sont
désormais interdites dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Mais il faudra attendre 2013 pour la France, et l'interdiction ne concernera que les truies en gestation.
À cause de l'accumulation de saleté, d'excréments
et d'urine, 75 % des animaux souffrent de pneumonie et plus de 25 % d'une forme de gale qui peut être mortelle.
Les médicaments et les manipulations génétiques
provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux peuvent parfois à peine marcher. Chaque année, des centaines de milliers de cochons arrivent paralysés à l'abattoir.
Les cochons sont des animaux très propres.
S'ils se roulent dans la boue, c'est surtout pour se rafraîchir et se débarrasser des mouches. Ils sont plus intelligents que les chiens et recherchent tout autant la compagnie.
Les poissons aussi...
Conseiller du gouvernement britannique sur
les questions de bien-être animal, le Dr Donald Bloom affirme : «Tant au point de vue anatomique que physiologique et biologique, le système sensoriel des poissons est quasiment identique à celui des oiseaux et des mammifères».
Les poissons vivent un cauchemar quand
ils sont pêchés. Après des heures passées dans des filets, écorchés et à moitié asphyxiés, ils doivent subir la décompression de la remontée forcée. Leur vessie natatoire éclate, les yeux jaillissent hors de leurs orbites, oesophage et estomac sont recrachés par la bouche.
Les poissons non désirés, qui représentent
parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord à la fourche.
La pêche de loisir est également loin d'être
sans douleur : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre met parfois plus d'une heure à mourir.
Transports :
Chaque année, la France exporte ou importe
six millions d'animaux vivants qui sont transportés dans des conditions effroyables. Ils voyagent à travers l'Europe 40 à 50 heures d'affilée sans eau et sans nourriture, dans une odeur d'urine et d'excréments épouvantable. Certains sont écorchés ou ont les pattes cassées. D'autres meurent de suffocation ou de crise cardiaque.
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L'environnement :
Manger de la viande, c'est condamner la planète !
Matières premières :
La nourriture consommée par les seuls bovins permettrait de nourrir 8,7 milliards de personnes,
soit plus d'humains qu'il n'y en a sur terre.
Près de 40 % des céréales produites dans le monde sont destinées à l'alimentation du bétail,
des volailles ou des poissons.
Energie :
L'élevage est responsable de plus d'un tiers des matières premières et combustibles fossiles
consommés par les États-Unis.
Eau :
Plus de 3 000 litres d'eau sont nécessaires pour produire un steak de 160 g, alors que le même
poids de blé ne demande que 72 litres.
Un végétalien consomme indirectement 1 000 litres d'eau par jour, contre 15 000 pour un mangeur
de viande.
Pollution :
Un élevage industriel de cochons standard produit autant de déchets qu'une ville de 12 000 habitants.
Les animaux d'élevage produisent 130 fois plus d'excréments que l'ensemble de la population
humaine, soit près de 40 tonnes par seconde qui se déversent dans les rivières et contaminent la
nappe phréatique.
Déforestation :
La forêt équatoriale cède peu à peu la place aux élevages de bovins. Pour produire un seul
hamburger, c'est 5 m² qui partent en fumée !
Plus de 38 % de la forêt amazonienne ont été rasés pour créer des pâturages depuis 1960.
Un végétarien épargne plus de 4 000 m² de forêts chaque année.
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"Rien ne saurait profiter à la santé humaine et favoriser la persistance de la vie sur terre autant que l'évolution vers le végétarisme." Albert Einstein
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